POLITIQUE

Publié le 10 septembre 2022

« Il était question de mettre en place une police de la température cet hiver » Alexis Poulin

Alexis Poulin invenait lors de l'émission « L'édito politique » diffusée ce mercredi 7 septembre 2022 sur Sud Radio

« Il était question, par exemple, de mettre une police de la température »

Alexis Poulin : « Moi qui suis fan de science-fiction, j'ai l'impression de vivre de plus en plus dans un univers parallèle, une dystopie que je n'aurais pas pu imaginer. Par exemple, après le discours d'Emmanuel Macron, justement, sur la crise de l'énergie, on découvre ce qui n'a pas été dit et ce qui a été discuté au Conseil de défense de l'énergie de vendredi dernier, et c'est dans Le Canard enchaîné de ce matin. Il était question, par exemple, sur la table, de mettre une police de la température. Alors, imaginez des gens qui arrivent chez vous : " Toc, toc, toc, police de la température ! Quoi, le chauffage est à 20 degrés ! On avait dit 19 ! Attention, c'est une amende qui arrive... " La Suisse met en place également des systèmes de délation. Des amendes qui pourraient arriver cet hiver si jamais le chauffage était trop haut. » Patrick Roger : « Ah bah oui, mais ça, les Suisses sont habitués. Non mais, eux-mêmes se régulent un peu, les Suisses, d'une façon générale. »

« Jean Castex, l'ancien Premier ministre, prenait l'avion pour aller voter à Prades »

Alexis Poulin : « Oui, mais l'idée de dire que le plan de sobriété ne devrait pas passer par un plan de rationnement et de contrainte, je crois que, malheureusement, il a été discuté vendredi : déjà les contraintes ! Et cette police de la température, moi, elle me glace personnellement, donc déjà, on perd quelques degrés ! Dans l'univers parallèle des polémiques, on a beaucoup parlé de cette histoire : Mbappé qui rigolait à la blague de Galtier sur le jet du PSG pour aller jouer à Nantes. Je voudrais juste rappeler que Jean Castex, l'ancien Premier ministre, prenait l'avion pour aller voter à Prades, rappelez-vous. Et là, on est très loin de la sobriété, et c'était déjà... Le conflit était là en mai. Donc il y a vraiment une dystopie entre ce que raconte un président de la République qui parle sobriété, alors qu'elle est imposée à de nombreux Français, et puis la réalité que vivent les Français avec cette crise du gaz. Et là, maintenant, on parle quasiment d'une crise d'ampleur de 2008, une crise terrible qui s'abat sur l'Europe. »



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