POLITIQUE

Publié le 20 décembre 2021

Agacé, Jérémy Ferrari s'emporte contre Castaner: «On est en train de bousiller la vie des gens»

Jérémy Ferrari était l'invité de l'émissiion «On est en direct» diffusée ce samedi 18 décembre 2021 sur France 2.

«On est en train de bousiller la vie des gens»

Jérémy Ferrari: «Le réel est violent pour les gens. C'est-à-dire que les gens, ils perdent leurs boîtes, ils ne peuvent plus sortir, les gens ne sortent plus, etc. Je veux dire que le quotidien des gens est très violent. On est en train de bousiller la vie des gens, etc. Donc ça, c'est du concret, c'est quelque chose de très, très dur. Et en réponse, on a des espèces de projets et de chiffres... Moi je n'y comprends rien, je sais pas ce que ça veut dire : 19 milliards, 8 milliards... On va mettre 2 milliards pour renover l'informatique.» Christophe Castaner: «Et pourtant, vous en parlez et vous les dénoncez. Si je peux me permettre.» Jérémy Ferrari: «Oui, parce que la conclusion c'est qu'en fait : quel est le concret ? En fait, ce qu'on a besoin c'est des lits. Il faut dire la vérité, vous savez très bien, c'est quoi le problème en ce moment à l'hôpital ? Ce n'est pas la saturation des réa, c'est que vous avez réussi à démotiver des vrais passionnés.»

«La violence que vivent les gens au quotidien»

Jérémy Ferrari: «C'est-à-dire que ce sont des gens, vous leur donnez 200 balles et elles vous disent : " Vous savez quoi vos 200 balles, gardez-les, on va juste s'en aller. "» Christophe Castaner: «Ce n'est pas vrai. Personne ne leur parle avec cette brutalité.» Jérémy Ferrari: «Pardon, moi j'ai passé mes nuits avec eux. Donc je dis juste que ce que veulent ces gens, c'est pouvoir soigner les gens dans des conditions décentes et que vous ne leur offrait pas. Et même en leur donnant 200 euros, en fait, ça ne suffit pas. Parce que, ce qu'ils veulent ces gens, c'est évidemment de l'argent, mais ils veulent surtout pouvoir soigner les gens correctement.» Christophe Castaner: «Je trouve que votre réquisitoire est d'une grande brutalité et qu'il ne correspond pas à la réalité. Et parmi les problèmes que nous avons...» Jérémy Ferrari: «Je pense que mon réquisitoire est vraiment, vraiment en phase avec la réalité de la violence que vivent les gens au quotidien. Vraiment, vraiment, sincèrement.»



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