POLITIQUE

Publié le 23 juillet 2022

Moment surréaliste : « C'est moi qui dirige » la présidente de l'Assemblée s'enflamme en pleine séance

Sandra Regol, députée, intervenait lors de la séance publique à l'Assemblée nationale ce samedi 23 juillet 2022.

« C'est moi qui dirige »

Sandra Regol : « La particularité, c'est qu'en fait le système audiovisuel, il est concentré sur Paris, sur l'Ile-de-France. A part ce petit îlot de résistance à Strasbourg et en supprimant la redevance, on l'a dit, injuste... Qu'est-ce que vous avez, Monsieur le ministre ? Je ne vous entends pas d'ici. Je croyais qu'il ne fallait pas interrompre les intervenants mais apparemment, c'est autorisé pour le ministre. » Yaël Braun-Pivet : « Je vous demande de poursuivre votre intervention s'il vous plait. C'est moi qui dirige cette séance ma chère collègue. Donc je vous remercie de poursuivre sur la défense de votre amendement. » Sandra Regol : « Oui, oui, vous la dirigez mais j'ai le droit aussi de faire remarquer des choses quand vous ne le faites pas, Madame la présidente. »

« Vous n'avez pas à remettre en cause ma présidence »

Yaël Braun-Pivet : « Écoutez, vous n'avez pas à remettre en cause ma présidence. Donc ne me dites pas : " Quand vous ne le faites pas ! " » Sandra Regol : « Je ne la remets pas en cause. C'est amusant, c'est amusant, c'est amusant. C'est amusant, on y reviendra plus tard, madame la Présidente, mais je vais quand même continuer mon propos. » Yaël Braun-Pivet : « C'est pour ça qu'on vous a donné la parole, madame. » Sandra Regol : « Puisqu'apparemment, entre la présidence et le ministre, il semblerait que je n'ai pas le droit de m'exprimer, mais je vais quand même aller jusqu'au bout. Donc.. Ça va, tout le monde est défoulé, je peux y aller ? Merci. » Yaël Braun-Pivet : « Bon ben écoutez, votre temps est écoulé ma chère collègue. Les deux minutes sont passées. »



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