Une habitante passe un savon à Élisabeth Borne « C'est pas des casseroles, c'est une cuisine complète »

Élisabeth Borne, en déplacement dans le Calvados, a été interpellée par une habitante au sujet des nouvelles accusations ce mercredi 15 juin 2022.

« Qu'un homme utilise sa stature d'homme de pouvoir pour avoir des faveurs, ça ne vous dérange pas ? »

Élisabeth Borne était en déplacement dans le Calvados ce mercredi 15 juin 2022. Elle a été interpellée par une femme au sujet des nouvelles accusations. » Élisabeth Borne : « Je dis vraiment aux femmes, et je le dis en tant que Première Ministre et en tant que femme, je les invite à déposer plainte, parce que c'est important que la justice puisse dire les faits. » Une habitante : « Qu'un homme utilise sa stature d'homme de pouvoir pour avoir des faveurs, ça ne vous dérange pas ? » Élisabeth Borne : « Bien sûr que ça me dérange, mais bien sûr. » Une habitante : « Eh bah pourquoi il est encore là ? Pourquoi personne ne dit rien ? » Élisabeth Borne : « Attendez madame, moi, je ne suis pas juge, vous savez. Je ne suis pas juge. » Une habitante : « Moi, je vois que cet homme est en haut de notre pays. Je suis désolée, en tant que femme, je ne me sens pas en sécurité. Si la justice faisait son travail, il n'y aurait pas autant de femmes m*rtes sous les coups de leurs maris. » Élisabeth Borne : « C'est autre chose ça, Madame. » Une habitante : « Non, il y a des femmes qui m*urent sous les coups de leur mari. Il y a des décisions de justice et la justice n'est pas appliquée. »

« Ce n'est même plus des casseroles, c'est une cuisine complète »

Élisabeth Borne : « Moi, je n'ai pas de doute. Je ne vais pas vous dire qu'on a réglé, comme ça, rapidement, des sujets dont on parlait très peu avant. Vraiment, vous savez, moi j'étais préfète en 2013, je peux vous assurer qu'on n'en parlait pas du tout, pas du tout de ces sujets-là. Je pense que c'est très important, sur ces violences au sein des familles, ça peut concerner la femme, ça peut concerner les enfants, qu'on en parle, qu'on soit tous aux côtés des personnes qui sont victimes de ces violences, qu'on puisse les protéger. C'est un sujet qu'on ne règle pas du jour au lendemain. Vous êtes d'accord ? » Une habitante : « Eh bah, soyez irréprochables, déjà, dans les personnes qui vous représentent, c'est-à-dire les députés, les ministres. On ne peut pas avoir confiance en des gens qui ont des casseroles, ce n'est même plus des casseroles, c'est une cuisine complète au c*l. »