SANTÉ

Publié le 28 décembre 2021

«Ces gens là sont des fanatiques, ils ne s'arrêteront jamais» Furax, Martin Blachier balance sur LCI

Martin Blachier était l'invité de l'émission «24H Pujadas» diffusée sur LCI ce lundi 27 décembre 2021.

«On fait peur aux gens sur des choses qui sont totalement irrationnelles»

Martin Blachier: «On voit des tribunes, comme par exemple celle qui a été publiée dans le JDD ce week-end.» David Pujadas: «Alors j'explique la tribune : cinquante médecins ou professeurs qui réclamaient un report de la rentrée scolaire d'une semaine, au moins, par crainte de ce variant Omicron.» Martin Blachier: «Ce type de tribune, pour moi, ce sont des tribunes de fanatiques. C'est-à-dire que ce sont des gens qui sont décalés de la réalité...» David Pujadas: «Martin, vous avez souvent des mots qui sont un peu durs. On peut être en désaccord sans dire que ce sont des fanatiques.» Martin Blachier: «Je pèse mes mots. Je pense qu'il y a un certain nombre de médecins, y compris ceux qui ont signé cette tribune et ce sont toujours les mêmes, qui ont une position qui est fanatique. C'est-à-dire que l'on décorrèle complètement la réalité du phénomène, avec le ton que l'on met dans une tribune. En allant dire dans un journal, qui est lu par tout le monde : " Vous ne vous rendez pas compte, c'est extrêmement grave ce qui va arriver pour vos enfants. Le gouvernement met en danger la santé de vos enfants et il faut à tout prix ne pas les envoyer à l'école. " C'est du fanatisme ! C'est-à-dire qu'on fait peur aux gens sur des choses qui sont totalement irrationnelles.»

«Ces gens là sont des fanatiques, ils ne s'arrêteront jamais»

Martin Blachier: «Je vous mets en corrélation ce qui se passe avec le covid et ce qui se passe avec la bronchiolite, qui n'a jamais fermé aucune crèche depuis des dizaines d'années que ça existe. Ces gens là sont des fanatiques, ils ne s'arrêteront jamais. Et vous verrez que quand on dira que la vague Omicron n'amène pas les gens au service de réanimation, de quoi ils vont vous parler ? Des covids longs, parce que ce sera leur dernière carte pour dire qu'il faut tout fermer pour pas laisser ce virus circuler.» David Pujadas: «On prend date sur cet argument.» Barbara Lefebvre: «Martin Blachier à tout à fait raison, parce que dès qu'on évoque la question de poser des doutes sur la vaccination des enfants, on vous dit : " Ah mais vous ne savez pas tous les enfants qui ont des covids longs. " Et à chaque fois ça reste très vague. Dès qu'on demande des statistiques, des chiffres, des précisions, des profilages surtout de ces enfants là. Alors là, tout à coup, les yeux sont dans le vague et on n'en entend plus parler.»

«Puisque tout doit tourner autour du covid, qu'il gère l'intégralité de la vie française»

David Pujadas: «En tout cas, elle n'est pas obligatoire.» Barbara Lefebvre: «Juste un point, septembre 2021, l'avant veille de la rentrée scolaire, je me souviens d'une responsable de réanimation sur une grande chaîne de radio, et il y en a eu d'autres, qui nous expliquait qu'on aurait 50.000 contaminations par jour à la rentrée scolaire et qu'il fallait absolument reporter la rentrée scolaire. C'est marrant, il n'y a pas eu 50.000 contaminations.» Martin Blachier: «Dernier point, dans cette tribune, ces fanatiques osent dire la chose suivante : c'est à Olivier Véran de déterminer comment se passera la rentrée scolaire, ce n'est plus à Jean-Michel Blaquer. Donc moi ces fanatiques je leur propose que ce soit Olivier Véran qui gère l'école, l'économie, les armées, le sport. Puisque tout doit tourner autour du covid, qu'il gère l'intégralité de la vie française, qui premier ministre même puisqu'il a réussi visiblement à convertir le premier ministre à sa ligne.»

«Il y en a même eu des spots de télévision pour culpabiliser ces enfants»

Martin Blachier: «Mais vous imaginez ce qu'on lit dans le Journal du dimanche ? Non seulement c'est mauvais sur le fond, mais ils appellent quand même à ce que ce soit Olivier Véran qui prenne en main la rentrée scolaire. Et que Jean-Michel Blanquer soit, en gros, démis de ses fonctions parce que ce qui compte, c'est que ce soit la santé qui prenne la main sur l'école.» Barbara Lefebvre: «Et tout ça montre une chose, c'est l'usage qui est fait de la question des enfants et de l'usage de la peur sur les parents. Rappelez-vous aussi du discours qui était tenu sur les enfants qui étaient ceux qui viendraient contaminer et envoyer papy et mamie en réa. Il y en a même eu des spots de télévision pour culpabiliser ces enfants. On ne sait pas les effets délétères que ça a eu sur la psychologie enfantine. Vous avez des enfants aujourd'hui de moins de 10 ans qui sont obligés d'aller suivre des thérapies, d'aller dans les CMPP parce qu'il y a des gros troubles du sommeil, des troubles psychologiques sur ces enfants, parce qu'on leur fait porter un poids de responsabilité qui n'est pas le leur.»



À découvrir aussi...

Partager cette page