SANTÉ

Publié le 29 novembre 2021

Gérald Kierzek contredit Karine Lacombe sur le port du masque

Le Docteur Gérald Kierzek intervenait lors de l'émission «LCI Midi» diffusée ce jeudi 25 novembre 2021 sur CNews.

«Probablement que le masque ne disparaîtra jamais»

Karine Lacombe: «Probablement que le masque ne disparaîtra jamais complètement de notre mode de vie. Comme cela a été le cas en Asie, qui, eux, ont été exposés à des épidémies de virus respiratoires.» Darius Rochebin: «Vous pensez à ce point là ?» Karine Lacombe: «Je pense que c'est un moyen de protection qui restera dans notre quotidien.» Gérald Kierzek: «Le masque chirurgical, c'est pour protéger les autres. C'est-à-dire que j'empêche d'expirer des gouttelettes qui seraient aérosolisées. Donc si tout le monde a son masque, finalement, on s'autoprotège les uns les autres, donc ça c'est une réalité. La deuxième chose, c'est qu'on sait maintenant que ça se transmet par aérosol dans des lieux fermés, dans des lieux où il y a peu de ventilation. Donc, globalement, si c'est très ventilé et que vous ouvrez les fenêtres, etc. Il n'y a pas besoin de masque. Si c'est peu ventilé avec peu de renouvellement d'air et que vous êtes à distance proche de gens qui ne sont pas dans votre bulle, ce que l'on appelle " la bulle sociale " et bien là, c'est utile d'avoir le masque à l'intérieur. À l'extérieur, oui, c'est une mesure psychologique. Mais moi, je pense que c'est surtout une contre-mesure psychologique. Il faut avoir des mesures tenables sur le long terme pour vivre avec ce virus.»

«Non, on ne va pas porter le masque toute notre vie»

Julien Arnaud: «Le pire, c'est les allers-retours, quoi ?» Gérald Kierzek: «Ben oui, c'est les allers-retours. Et puis les gens, ils ne sont pas stupides, ils ont compris que c'était à l'intérieur, comme tous les virus saisonniers chaque année. Et donc, du coup, qu'on les contraigne en leur disant : " A l'intérieur, c'est logique vous mettez le masque " et à l'extérieur il faut que les gens respirent. Même les commerçants, on le voit dans sa petite cabane, etc. Vous imaginez de 7h du matin à l'installation, jusqu'au soir avec le démontage de 200 stands, etc. C'est infernal pour les gens. Vous savez, en prévention ou en médecine, à un moment donné il y a un rejet. C'est-à-dire que si c'est trop contraignant, si les gens ne comprennent pas, voire comprennent que ça ne sert pas à grand chose, il y a cette espèce de rejet de la mesure, et ça, je trouve que c'est très dommage parce qu'on a compris que ça allait durer. Je sais bien qu'il y a notamment une consœur qui disait : " Ça va durer, on va porter le masque toute notre vie. " Non, on ne va pas porter le masque toute notre vie. Il va falloir porter le masque à l'intérieur quand on en a besoin et dès qu'on pourra l'enlever, on va le faire.»



À découvrir aussi...

Partager cette page