SANTÉ

Publié le 27 décembre 2021

Le présentateur de CNews se lâche littéralement: «Les Français sont anesthésiés... On s'est fait laver le cerveau»

Julien Pasquet intervenait lors de l'émission «L'Heure des pros» diffusée sur CNews ce lundi 27 décembre 2021.

«Ce n'est pas un retour en arrière, c'est un cirque»

Pierre Gentillet: «A mon avis, le gouvernement là, il essaye peut-être aussi de préparer, parce que l'on attend de voir dans deux ou trois semaines quelles vont être les prochaines annonces, parce qu'on vit dans un tunnel anxiogène, là, depuis des mois et des mois. Qu'est-ce qui nous dit que dans deux ou trois semaines, finalement, on ne va pas nous annoncer un couvre feu ? Par ailleurs, je remarque que même si ce sont, alors peut-être ici sur ce plateau, des petites mesures pour certains d'entre vous, moi, le port du masque en extérieur... Parce qu'il a annoncé quand même le port du masque en extérieur, dans les centres-villes. Enfin dans les centres villes ça veut dire quoi ? Ça veut dire dans tout Paris ? Enfin, je veux dire, c'est complètement absurde comme mesure.» Julien Pasquet: «Vous avez l'impression d'un retour en arrière ?» Pierre Gentillet: «Non, ce n'est pas un retour en arrière, c'est un cirque, c'est un cirque permanent, c'est un jour sans fin. Ça fait deux ans. Là, ce qu'il aurait dû nous présenter, Jean Castex, ce sont des excuses. On nous a dit que la vaccination allait nous sortir, allait nous préserver des mesures de restriction. Qu'est-ce que l'on voit ? C'est que les mesures de restriction s'additionnent les unes après les autres. On n'en voit pas le bout ! Qu'est-ce qu'on a fait en 2 ans sur l'hôpital ? On a fermé des lits.»

«Quand vous avez dit ça, vous avez tout dit»

Julien Pasquet: «Vous avez moins de lits d'hospitalisation aujourd'hui qu'en janvier 2020. Quand vous avez dit ça, vous avez tout dit.» Pierre Gentillet: «Et à aucun moment ça n'apparaît, ce sujet là qui est le sujet fondamental. Le sujet de l'hospitalisation et de la réanimation, à aucun moment ça n'apparaît dans les propos, en tout cas de ce que j'ai entendu, de cette conférence de presse.» Julien Pasquet: «Qu'est-ce que vous voulez qu'ils disent ? On a fermé des lits ? Ce serait un aveu d'échec terrible.» Pierre Gentillet: «Mais oui, il serait temps de changer de stratégie. Il y a aussi une autre stratégie du gouvernement qu'il va falloir absolument revoir, c'est la stratégie sur le plan psychologique de cette situation des Français.» Julien Pasquet: «On a oublié que la santé c'était également mental, social, et pas seulement médical.» Pierre Gentillet: «Vous savez, la santé, c'est global. C'est pas juste l'état de vos poumons, c'est aussi l'état de votre tête. Et depuis deux ans, il y a plein de têtes de français qui vont mal à cause de ces tunnels anxiogènes qu'on traverse, qu'on est encore en train de traverser. Les gamins qui, je rappelle, sont masqués la majorité de la journée. Qui font du sport masqués. Les pertes de capacités cognitives chez les gamins. Les suicides des adolescents.»

«Les Français sont anesthésiés par cette crise et par ces décisions»

Julien Pasquet: «Il y a une partie des Français qui est anesthésiée par cette crise, c'est ça la vérité.» Pierre Gentillet: «Je pense qu'on ne s'y habitue pas. Moi, je pense qu'au contraire, on ne s'y habitue pas.» Julien Pasquet: «Moi j'en veux pour preuve ce sondage qui a été réalisé aujourd'hui, avant de savoir s'il y avait un couvre feu ou pas pour le 31 décembre, on a vu à ce sondage des Français qui ont choisi spontanément à 63% des Français qui vont rester chez eux sans accueillir personne le soir du 31 décembre.» Olivier Dartigolles: «Ce n'est pas la première fois que l'on a des sondages sur l'acceptabilité de mesures qui pourraient se renforcer.» Julien Pasquet: «Ce n'est pas de l'acceptabilité ça, c'est de l'anesthésie. Les Français sont anesthésiés par cette crise et par ces décisions.»

«La liberté va devenir l'exception»

Jérôme Béglé: «C'est méprisant ce que vous dites à l'égard des Français.» Julien Pasquet: «Non, ce n'est pas méprisant parce que je m'inclus dedans, je m'inclus dedans ! Vous appelez ça comme vous voulez, on s'est fait laver le cerveau par cette épidémie et par le climat, le contexte qu'on nous a imposés.» Pierre Gentillet: «En avril, vivre normalement, ça ne voulait pas dire : arriver au restaurant, montrer un QR code, aller dans le train, montrer un QR code. Pour moi la vie normale, c'est ce qu'il y avait avant. Ce n'est pas ce qu'il y a aujourd'hui. Aujourd'hui, ce passe vaccinal, il n'est pas là pour juguler l'épidémie, puisque vous le voyez bien, nous avons 90% de population qui est vaccinée et nous n'avons jamais eu autant de contaminations. C'est pour ça que je vous dis que le gouvernement devrait présenter ses excuses.» Julien Pasquet: «Il est là pour accélérer les réfractaires à la vaccination. Au pays des restrictions, la liberté va devenir l'exception. Voilà, ce qui est en train de se passer.»



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