SANTÉ

Publié le 15 décembre 2021

Lourd accrochage sur LCI: Martin Blachier s'énerve et remet une journaliste en place

Martin Blachier était l'invité de l'émission «24H Pujadas» diffusée ce mardi 14 décembre 2021 sur LCI.

«Des recommandations d'un niveau aussi médiocre»

Martin Blachier: «C'est affligeant de voir le niveau de réflexion que peut avoir le comité scientifique.» David Pujadas: «Affligeant ?!» Martin Blachier: «Vraiment, je ne sais pas quoi il sert pour pondre des recommandations d'un niveau aussi médiocre. C'est inacceptable. Le conseil scientifique faut voir ce que c'est. Est-ce qu'il y a des preuves scientifiques dans ce qu'ils disent ? Pourquoi vous soufflez ? Vous avez quelque chose à dire ? Coupez-moi et dites quelque chose.» Emmanuelle Ducros: «Non, non, mais finissez.» Martin Blachier: «Non, mais vous soufflez.» Emmanuelle Ducros: «C'est quand même vraiment dangereux de dire que le conseil scientifique est une espèce de bande de clowns qui fait un peu n'importe quoi. En quoi est-ce que ce serait dangereux de suivre ce qu'ils disent ? Excusez moi.» Martin Blachier: «Parce qu'ils disent n'importe quoi.» David Pujadas: «Non, mais il y a eu des fois où ils ont eu raison. Sur la deuxième vague ils ont eu raison.» Martin Blachier: «Jean-François Delfraissy a dit exactement la même chose sur Noël l'année dernière. Aujourd'hui, on a 90% de la population qui est vaccinée, il nous refait le même cinéma alors que ça s'est déjà pas vérifié l'année dernière.» Emmanuelle Ducros: «Ça n'est pas du cinéma.» Martin Blachier: «C'est à vous de revoir ce qu'il s'est passé l'année dernière.»

«Vous pourriez être au conseil scientifique, vous avez le niveau je pense !»

David Pujadas: «Martin, l'an dernier beaucoup ont dit que les Français avaient fait preuve de civisme et avaient été prudents au moment des fêtes de Noël.» Martin Blachier: «Dans ce cas là alors on peut dire tous ce qu'on veut.» David Pujadas: «Et que c'est peut-être ça qui avait permis qu'il n'y est pas...» Martin Blachier: «Peut-être que c'est ce qu'on vous dira cette année alors.» Emmanuelle Ducros: «Il faut qu'on continue à faire ce qu'on fait tous depuis des mois, c'est-à-dire protéger nos proches autant qu'il est possible de le faire.» Martin Blachier: «Vous pourriez être au conseil scientifique, vous avez le niveau je pense !» Emmanuelle Ducros: «Pardon ?!» David Pujadas: «Oh, Martin n'est pas content. Nous avons énervé Martin Blachier.» Emmanuelle Ducros: «Excusez-moi Martin, il y a un moment vous êtes très gentil, vous faites tourner vos petits algorithmes et vous en tirez des conclusions.» Martin Blachier: «C'est juste mon métier.» Emmanuelle Ducros: «Oui, mais qui sont quand même parfois très fausses aussi. Donc, il y a un moment, on va peut-être aussi un peu arrêter. Le conseil scientifique, c'est un ensemble de personnes, ça n'est pas une personne, ce n'est pas Jean-François Delfraissy.»

«Passez Noël toute seule et suivez les recommandations»

Emmanuelle Ducros: «Ce sont des gens qui ont donné des recommandations dans la gestion de la crise et qui ne s'en sont vraiment pas trop mal tirés jusqu'à maintenant. Donc, on va peut-être rebaisser d'un petit cran, faire confiance un peu aux gens qui protègent les leurs depuis des mois.» David Pujadas: «Rebaisser d'un petit cran ? Là on peut restez courtois.» Martin Blachier: «Passez Noël toute seule et suivez les recommandations.» David Pujadas: «Martin ?» David Pujadas: «Non. Moi, je pense qu'il y a une erreur de stratégie globale qui est de penser qu'il va falloir vacciner la totalité de la population de façon répétée avec ces vaccins. Je pense qu'on ne peut pas continuer comme ça. Je pense qu'il faut accepter qu'il y a une population âgée, vulnérable, comme pour la grippe, qui a besoin d'une protection et qui devra peut-être être vaccinée de façon régulière. En revanche, je pense que le reste de la population doit pouvoir vivre normalement, comme ce que font les Anglais, sans que ça ait un retentissement particulier. Je pense que d'avoir emmener la totalité de la population dans une stratégie de protection vaccinale maximale fait que les gens n'y comprennent rien. Puisqu'en fait, on leur propose une solution qui n'est pas en ligne avec toutes les informations qu'ils entendent en permanence sur l'épidémie. Et le problème, c'est que les décisions qu'on prend aujourd'hui ne sont là que pour valider les décisions qu'on a pris hier. Et donc, du coup, il y a des gens comme vous qui vont essayer de justifier des choses qui ne sont pas en ligne avec les choses qu'on entend de façon régulière.»

«Vous ne comprenez pas ce dont vous parlez»

Martin Blachier: «En fait, vous êtes sur une ligne totalement partisane et du coup, vous n'arrivez pas à intégrer les nouvelles informations.» Emmanuelle Ducros: «Pardon ?» David Pujadas: «Elle n'est pas partisane. Elle pose des questions.» Martin Blachier: «Vous avez fait du vaccin un espèce de truc divin qu'il faut absolument défendre à tout prix, il y a des nouvelles données qui arrivent et vous êtes incapable de mettre à jour votre logiciel. Donc vous avez une vision partisane et dès que l'on critique quelque chose, vous êtes là à devenir extrêmement énervée en disant : " Mais comment vous pouvez dire ça, c'est scandaleux ! ".» Emmanuelle Ducros: «Je trouve votre ton extrêmement déplaisant.» Martin Blachier: «C'est la position que vous avez.» Emmanuelle Ducros: «Je vous trouve extrêmement dogmatique.» Martin Blachier: «Moi je suis dogmatique ?» Emmanuelle Ducros: «Là oui, parfaitement.» Martin Blachier: «C'est une plaisanterie ? Vous ne pouvez être que dogmatique puisqu'en plus, vous ne comprenez pas ce dont vous parlez. Donc c'est vous la dogmatique, Moi j'essaye d'apporter des informations.» Emmanuelle Ducros: «Pardon ?» David Pujadas: «Martin, restons courtois. Tout à l'heure c'était Emmanuelle, là, c'est vous qui provoquez.» Martin Blachier: «En France, on vaccine les gens et on continue de les interdire de fêter Noël. Dans ce cas là, je comprends que les gens, à un moment, ils buggent. Alors il y a des gens qui n'acceptent pas ce bug et disent : " Non, mais quand même, non, mais quand même, il faut y aller parce que c'est bien ! " Moi, je trouve que c'est votre position et cette position elle est irrecevable.»

«Je croyais avoir vu un plateau avec votre ami Deray où vous étiez d'accord»

Martin Blachier: «Je veux dire, qu'à un moment, il faut que les gens arrivent à connecter les informations qu'on leur a données, pas simplement avec un allant juste parce que c'est le camp du bien et qu'il faut le faire et que c'est ce qu'on m'a dit depuis le début et que donc, je refuse de réfléchir. Moi, c'est ça que je ne veux pas.» David Pujadas: «Merci Martin. Il y a discussion, c'est normal.» Emmanuelle Ducros: «Je n'ai jamais dit qu'il fallait absolument vacciner les enfants, par exemple.» Martin Blachier: «On regardera vos extraits.» David Pujadas: «Non, mais Emmanuelle je ne sais pas si elle a dit qu'il fallait vacciner les enfants.» Emmanuelle Ducros: «Non, on en a discuté la semaine dernière ici et j'ai dis que non, ce n'était pas là dessus qu'il fallait mettre l'accent.» Martin Blachier: «Je croyais avoir vu un plateau avec votre ami Deray où vous étiez d'accord pour dire que c'était gravissime et qu'il fallait vacciner de toute urgence les enfants.» Emmanuelle Ducros: «Non, non, pas du tout.» David Pujadas: «Je ne crois pas qu'Emmanuelle était sur cette position.» Thomas Legrand: «On ne peut jamais affirmer des trucs comme ça nous.» Martin Blachier: «Il y en a qui ne se gênent pas, je vous assure.»



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