Une députée dénonce: «Le psychisme des Français a été manipulé»
La députée Martine Wonner était l'invitée de Nexus Magazine ce samedi 23 janvier 2021.
«Manipulé en masse, une espèce d'hypnose collective basée sur la peur, voire la terreur»
Peur, terreur, culpabilité, déstabilisation, le psychisme des Français a été manipulé. Manipulé en masse, une espèce d'hypnose collective basée sur la peur, voire la terreur, basée sur la culpabilisation en permanence. Voilà les jeunes qui n'ont plus le droit même d'aller boire un verre, etc., parce qu'ils seraient eux porteurs et eux contamineraient les personnes âgées donc eux-mêmes provoqueraient la mort. Donc, on a cette terreur, cette culpabilisation et une instabilité en permanence.
«Ça signifie qu'on va continuer à priver les Françaises et les Français de leurs libertés fondamentales»
C'est-à-dire que ces injonctions contradictoires masques, pas masques, vous avez le droit de sortir, vous n'avez plus le droit de sortir, vous vous réunissez en laissant les distances, vous n'avez plus le droit de vous réunir à plus que 6 et même chez vous, à domicile, vous devez garder le masque. Mais c'est une aberration ! C'est complètement de la manipulation. Ça signifie qu'on va continuer à priver les Françaises et les Français de leurs libertés fondamentales. C'est-à-dire que l'exécutif va continuer à se passer complètement des parlementaires des deux chambres, des députés et des sénateurs pour prendre des décisions que eux jugent en adéquation avec cette crise sanitaire.
«Comment désigner un État qui impose de cette façon une privation des droits fondamentaux»
Je remets en cause cette stratégie de privation et d'enfermement parce que quand vous avez soit un confinement strict, soit des couvre-feu à 20 heures, à 18 heures, avec des impossibilités de circuler, il faut se faire des attestations. On sait maintenant, puisque ça a été cassé en Conseil d'Etat, on sait maintenant que le justificatif de l'autorisation de sortie n'est même pas obligatoire et qu'il suffit d'avoir un bout de papier n'importe lequel. Si vous avez été chercher un médicament en pharmacie, le ticket de la pharmacie suffit. On rentre, on rentre petit à petit dans un état qui ne ressemble plus à une démocratie. C'est vrai que ce que l'on est en train de se dire, c'est très fort. Mais comment désigner un État qui impose de cette façon une privation des droits fondamentaux aux Français, cette liberté de circulation, cette liberté d'entreprendre, cette liberté pour les jeunes de pouvoir accéder à l'enseignement ?