ÉCONOMIE

Publié le 22 avril 2021

Ces commerçantes envoient des culottes à Jean Castex pour protester contre la fermeture de leurs boutiques

Géraldine Dominguez, gérante d'une boutique de prêt-à-porter de Lyon, était l'invité d'Éric Brunet ce jeudi 22 avril sur la chaîne LCI.

«J'ai des amis qui ont envoyé des petites culottes à monsieur Castex»

Géraldine Dominguez (Commerçante): «Nous, le sentiment que l'on a les commerçants, c'est qu'en fait, on sert d'excuse pour calmer les médecins. Macron dit, je vais fermer les commerces pour vous calmer. Les médecins savent très bien que ça ne sert à rien mais nous, on est fermé. Donc là, moi, j'ai des amis qui ont envoyé des petites culottes à monsieur Castex. J'ai trouvé leur idée géniale parce que du coup, on a fait parler de nous parce que plus personne ne parlait de nous.» Sylvie (Commerçante): «Je lui ai envoyé une culotte dans cet esprit. Ce n'est pas celle-là, puisqu'elle est déjà partie.»

«Elles sont des dizaines partout en France à participer à cette action culottée»

Comme Sylvie, elles sont des dizaines partout en France à participer à cette action culottée, un mouvement parti des réseaux sociaux il y a quelques jours, pour réclamer un reclassement, une aide adaptée aussi à la taille de ces commerces indépendants. Une commerçante: «Si on est une toute petite structure, 10.000 euros d'aide, ça suffit. Malheureusement, si on est une structure moyenne, ces 10.000 euros vont être juste un emplâtre sur une jambe de bois, puisque ça ne va pas être suffisant pour financer toutes les charges que l'on a. Au final, il y aura beaucoup d'entreprises dans l'équipement de la personne, puisque l'on parle de l'équipement de la personne au sens large, pas que la lingerie, ça peut être les chaussures, le vêtement, le prêt-à-porter qui vont faire faillite.»

«On dirait qu'il y a un an, on a découvert que la maladie existait»

Près de 200 petites culottes sont déjà en route pour Matignon, une avalanche de lingerie fine pour tenter de faire changer d'avis le premier Ministre. Marie-Estelle Dupont (Psychologue): «C'est dingue qu'au bout d'un an, on perde le sens commun et que l'on en soit encore à se dire est-ce que l'on rouvre ? Est-ce que l'on ne rouvre pas ? Mais c'est tellement disproportionné et des virus, il y en aura toujours et des risques, il y en aura toujours. C'est tellement pas le sujet, quoi. On est hystérique depuis un an. On est hystérique. On dirait qu'il y a un an, on a découvert que la maladie existait, donc les microbes existaient et que c'était bien de se laver les mains.»



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