« Ça m'en touche une sans bouger l'autre » la réponse lunaire d'Emmanuel Macron à une journaliste

Emmanuel Macron en déplacement dans l'Isère, au sein de l'entreprise STMicroelectronics, s'est exprimé sur l'affaire « Uber Files ». Prise de parole publiée sur le compte Twitter d'Agathe Lambret ce mardi 12 juillet 2022.

« Ça m'en touche une sans bouger l'autre »

Emmanuel Macron : « Je conçois tout à fait qu'ils veuillent s'attaquer à ma pomme. Ça fait cinq ans et demi, je suis habitué. Très sincèrement, comme disait un de mes prédécesseurs : " Ça m'en touche une sans bouger l'autre. " Je vous le dis en toute franchise. » Une journaliste : « Alors pourquoi la NUPES s'offusque selon vous ? » Emmanuel Macron : « Mais parce que, ils ont perdu la boussole. Quand on croit dans la justice sociale, dans l'égalité des chances. Mais il faut se battre pour que les jeunes qui viennent de milieux difficiles aient des emplois. Ça n'a jamais été leur combat. Moi, ça a été le mien. »

« Je l'assume à fond »

Emmanuel Macron : « Des jeunes qui peut-être votent pour eux aujourd'hui, ont eu leur emploi grâce à ça. Si on ne se bat pas pour l'éducation, la formation, la création d'innovation et donc d'opportunités économiques, on continuera d'avoir le chômage. J'ai été ministre, donc le ministre que je suis a fait son travail. Mais simplement, on introduit une espèce d'ambiance qui consisterait à dire que voir des chefs d'entreprises, en particulier étrangers, ce serait mal. Mais je l'assume à fond. Et en vous regardant. J'ai vu des chefs d'entreprise étrangers, l'horreur. Je les ai vus, ça a toujours été officiel, avec des collaborateurs, j'en suis fier. S'ils ont créé des emplois en France, je suis hyper fier de cela. Et vous savez quoi ? Je le referai demain et après-demain. »