« Des beaux Playmobil » André Bercoff sort la sulfateuse contre la macronie

André Bercoff intervenait lors de son émission « Bercoff dans tous ses états » diffusée sur Sud Radio ce lundi 20 juin 2022.

« Vous allez voter ça et ça et ils obéissaient, c'était formidable »

André Bercoff : « L'hubris a joué. Chez Emmanuel Macron, l'hubris a joué. " Je suis le meilleur, regardez, en 2017 j'ai conquis tout le monde. Hollande, je n'en ai fait qu'une bouchée. Je n'ai jamais été élu, et alors ? So what ? J'étais le sans-parti, le “en même temps”, je réconciliais gauche et droite. " Enfin, tout allait bien. Et puis alors, cette Assemblée magnifique ! 400-350 députés obéissant pratiquement au doigt et à l'œil. Et on leur dictait tout, quel temps magnifique ! Vous imaginez, pour le pouvoir à l'Élysée ? Mais c'est terrible ! On envoyait les lois, on leur disait : vous allez voter ça et ça. Et ils obéissaient, c'était formidable. C'était Robocop parlant à Playmobil. Et ça jouait magnifiquement. Vraiment, oh là là, c'était le monde d'avant, ça. »

« Des beaux Playmobil »

André Bercoff : « Et voilà le monde d'après : Montchalin n'est plus là. Benin, ça a été une maladie qui n'est pas bénigne. Brigitte Bourguignon, la ministre de la Santé, et bah, sortie. Richard Ferrand, " mon cerveau droit ", disait Macron. Christophe Castaner, l'homme des gilets jaunes, l'homme qui a réprimé admirablement cette jacquerie, eh bien sorti. Qu'est-ce qui se passe ? Eh bien il se passe, très sincèrement, quelque chose de simple. C'est que, on a cru que, effectivement, à partir du moment où la mécanique Cinquième République s'était enclenchée, les mêmes causes produisaient les mêmes effets. On n'a pas pensé qu'à un moment donné, le fait de décider de tout, le fait de ne consulter personne... Je ne rappellerai pas encore une fois, le référendum a disparu, corps et biens, depuis 2005. Vous m'avez élu, la population, donnez-moi un blanc-seing et donnez-nous... Ce qui s'est passé, c'est donnez-moi des beaux Playmobil qui vont exécuter ce que je dis. Voilà. »