POLITIQUE

Publié le 16 janvier 2024

« Des invertébrés politiques sont au pouvoir » Gabriel Attal se fait lourdement sermonner en plein hémicycle

Un Discours Marquant à l'Assemblée Nationale

La séance de "Questions au gouvernement" du 16 janvier 2024 à l'Assemblée nationale française a été marquée par un moment d'éloquence politique particulièrement saisissant. La députée Mathilde Panot s'est adressée avec vigueur au Premier ministre Gabriel Attal.

Une Critique Cinglante du Gouvernement

Mathilde Panot, dans son discours, a exprimé une critique sans concession de la politique actuelle du gouvernement. Elle a accusé le Premier ministre d'être "l'artisan du malheur des Français" et a souligné une série d'échecs et de controverses, notamment en matière de gestion politique, de libertés publiques, de réaction face au changement climatique et de l'état préoccupant des sans-abri en France.

Elle a également pointé du doigt le manque d'action du Président Emmanuel Macron, l'accusant de multiplier les "gesticulations" tout en sabotant les initiatives qu'il a lui-même mises en place, telles que la convention citoyenne et les rencontres de Saint-Denis. Son discours s'est fait l'écho d'un sentiment de désillusion face à un gouvernement qui, selon elle, favorise les intérêts de la bourgeoisie au détriment du peuple.

La Faillite Morale et Politique

Dans un langage fort et sans équivoque, Mathilde Panot a décrit le gouvernement comme souffrant d'une "faillite morale et idéologique". Elle a reproché à Gabriel Attal d'être le "produit" de cette faillite, soulignant une transition politique douteuse, allant du soutien à Ségolène Royal à la réutilisation des ministres de Nicolas Sarkozy. Ce qu'elle qualifie d'effondrement est représentatif, selon elle, de la perte de valeurs et de direction claire du gouvernement actuel.

L'Appel au Respect du Parlement

Le discours de Mathilde Panot a également mis en lumière une inquiétude profonde quant au respect des institutions démocratiques. Elle a interrogé le Premier ministre sur son intention de respecter le parlement et de demander le vote de confiance, une pratique courante depuis plusieurs décennies. Cette partie de son allocution soulève des questions cruciales sur la santé démocratique de la France, questionnant l'équilibre des pouvoirs et le rôle du parlement dans la gouvernance actuelle.



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