POLITIQUE

Publié le 06 septembre 2023

« Nous ne pouvons plus » En matière d'aide à l'essence, Gérard Larcher est catégorique

Le rôle de l'État dans l'économie: une question de vision

Au cœur d'une interview accordée sur RMC, le nom de Gérard Larcher a retenti avec une résonance particulière. Interrogé par la journaliste Apolline de Malherbe dans l'émission « Face à face », Gérard Larcher a affiché une position ferme et inébranlable contre l'aide de l'État aux consommateurs, se différenciant ainsi de certains de ses pairs, comme Xavier Bertrand.

Xavier Bertrand, de la même famille politique que Larcher, appelle à un soutien direct des consommateurs, notamment à travers une baisse significative des prix de l'essence. Un geste altruiste ou une stratégie politique ? Une chose est sûre, Bruno le Maire, tout comme Gérard Larcher, affirme que cela est "impossible".

Un double discours ?

Gérard Larcher évoque le problème du "double discours", arguant que la France, déjà au sommet des pays en matière de dépenses publiques, ne peut pas se permettre d'ajouter à son fardeau financier. En effet, l'endettement national s'élève à plus de 3000 milliards, une somme astronomique qui nécessite une approche prudente et mesurée.

Cependant, il est nécessaire de se demander: quel est le rôle de l'État? Est-ce simplement de gérer des chiffres, ou est-il de soutenir ses citoyens à travers les crises, d'être un pilier sur lequel ils peuvent s'appuyer en temps de besoin?

Des solutions au-delà de la simple réduction des dépenses

Gérard Larcher parle de "schizophrénie" politique, suggérant qu'il est contradictoire d'appeler à la fois à la réduction des dépenses et à l'augmentation des aides. Mais cela n'est-il pas une simplification excessive? La situation actuelle nécessite une vision multidimensionnelle, un équilibre entre la prudence financière et le soutien social.

L'économie au service du peuple

Gérard Larcher et d'autres peuvent regarder le tableau financier et voir des chiffres inquiétants. Mais qu'en est-il des visages derrière ces chiffres? Les familles qui peinent à boucler les fins de mois, les jeunes qui cherchent de l'espoir dans un avenir incertain? Peut-être est-il temps pour nos leaders de repenser la valeur de l'économie. Ce n'est pas simplement un outil pour équilibrer les livres, mais un moyen d'assurer le bien-être, la sécurité et le bonheur de chaque citoyen.

L'économie, comme toute discipline, ne peut pas être abordée de manière isolée. Les décisions économiques ont des conséquences sociales, et il est temps de reconnaître que le bien-être du peuple français doit être au centre de toute stratégie économique.



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