POLITIQUE

Publié le 25 mai 2023

« Répondez à la question : c'est qui ? » Ce député corrige Laurence Ferrari

Le lundi 22 mai 2023, Manuel Bompard, figure majeure de l'opposition, a été invité par Laurence Ferrari sur CNews pour s'exprimer sur la réforme qui semble diviser le pays. Bompard n'a pas mâché ses mots, exprimant une opposition claire et directe à la réforme en question.

Bompard a d'abord indiqué que cette réforme était largement rejetée par la majorité des Français, ainsi que par toutes les organisations syndicales. Un vote est prévu pour le 8 juin, et il a appelé tous les députés à voter pour l'abrogation de ce texte de loi. Dans le même temps, il a exhorté le public à manifester le 6 juin, convaincu que le succès de cette manifestation serait déterminant pour le vote du 8 juin.

Interrogé par Laurence Ferrari sur l'aspect pacifique de ces manifestations, Bompard a réaffirmé son appel au calme, malgré quelques tensions autour de l'utilisation du mot "mais". Bompard a insisté sur le fait qu'il ne cautionne en aucun cas l'usage de la violence.

L'interview a pris une tournure plus intense lorsque Ferrari et Bompard ont abordé la question de l'obstruction à l'Assemblée. Selon Bompard, c'est le gouvernement qui a fait obstruction en utilisant l'article 47-2 de la Constitution et en limitant le temps de débat à quinze jours. Il a rejeté toute accusation selon laquelle lui ou son parti auraient fait obstruction.

Ferrari a souligné que c'est le Conseil Constitutionnel qui a empêché le référendum d'initiative partagé, mais Bompard a maintenu que c'est le Président de la République qui a refusé de déclencher le référendum, ce qui est autre chose. Il a également dénoncé le recours à l'article 49-3 de la Constitution pour empêcher les députés de voter.

Enfin, Manuel Bompard a exprimé son inquiétude face à ce qu'il considère comme une "mauvaise république", identifiant directement la cinquième République et ses institutions comme les coupables. Selon lui, les institutions actuelles permettent à un seul individu d'imposer une réforme indésirable à la majorité. Il suggère que cette situation devrait inciter à une profonde réflexion sur la nature de ces institutions.



À découvrir aussi...

Partager cette page