POLITIQUE

Publié le 01 octobre 2022

« Vous assumez de mentir aux Français ? » Clément Viktorovitch piège un député LREM sur les mensonges en politique

Clément Viktorovitch intervenait lors de l'émission « Punchline » diffusée le lundi 1er avril 2019 sur CNews.

« Vous assumez de mentir aux Français ? »

Clément Viktorovitch : « Sibeth Ndiaye : " J'assume parfaitement de mentir pour protéger le président. " Elle nous dit aujourd'hui que ce sont des paroles sorties de leur contexte et tronquées. Ça veut donc dire qu'elle a bien prononcé ce segment de phrase qui est quand même un peu embarrassant. » Patrick Vignal : « Un mot, cher monsieur, vous parliez sur le mensonge. On va être très clair, s'il faut dire la vérité aux Français, ça veut dire dix ans de sang et de larmes. Et je suis désolé de vous le dire, à un moment donné, vous confondez tout sur ce coup-là. » Clément Viktorovitch : « Ça veut dire que vous assumez de mentir aux Français ? » Patrick Vignal : « Mais je ne mens pas, monsieur, mais vous voulez que je vous parle de dossiers importants ? » Clément Viktorovitch : « Vous me dites : " Si vous voulez dire la vérité aux Français ", ça veut dire que vous ne le dites pas ? » Patrick Vignal : « Vous voulez que je vous parle de certains dossiers ? Vous voulez dire la vérité aux gens sur ça ? » Clément Viktorovitch : « Qu'est-ce que ça vient faire là-dedans ? »

« Vous venez d'expliquer que le mensonge ne vous choquait pas en politique »

Patrick Vignal : « Mais si ! Vous voulez dire sur le chômage aux gens ? Mais attendez, je suis désolé, aujourd'hui il faut donner une vision d'espérance aussi aux Français. » Clément Viktorovitch : Vous êtes incroyable ! C'est formidable. » Patrick Vignal : « Donc à un moment donné, le problème de la politique, ce n'est pas de mentir, c'est de faire des choses. Vous êtes toujours en train de laver plus blanc que blanc. Vous savez, j'ai compris une chose, moi : les gens qui sont le plus transparents, à l'arrivée, c'est pas ceux-là qui sont transparents. Donc aujourd'hui, on a un gouvernement qui est renouvelé, on a cette personne qui a des choses à dire et à faire, et vous restez braqué sur un tweet. » Clément Viktorovitch : « Je me réjouis au moins que la clarté soit faite. Vous venez d'expliquer que, non seulement, le mensonge ne vous choquait pas en politique, mais que, de surcroît, il était justifiable quand il s'agissait de donner de l'espoir aux Français, plutôt que de leur dire la vérité. »

« Vous m'expliquiez que pour vous, mentir en politique, c'est normal »

Patrick Vignal : « Mais vous avez arrêté votre logiciel sur ça. » Clément Viktorovitch : « Mais voilà, Monsieur, on voit quel est votre logiciel, précisément, politique. Moi je pense au contraire qu'il faut être transparent, qu'il faut dire la vérité... » Jean-Claude Dassier : « Doucement, la transparence, c'est le début de la tyrannie. » Clément Viktorovitch : « Non, mais c'est incroyable. En fait, que vous me disiez que les accusations de mensonge ne sont pas justifiées, on pourrait en débattre. Mais que vous me disiez que ça ne vous choque pas, et même, monsieur, que vous m'expliquiez que pour vous, mentir en politique, c'est normal, les bras m'en tombent ! » Patrick Vignal : « Mais pourquoi j'ai dit ça ? » Jean-Claude Dassier : « Non, c'est pas lui qui l'a dit, c'est moi. » Clément Viktorovitch : « C'est exactement ce que vous avez dit. Mais au moins, on voit très bien l'image que vous vous faites de la fonction politique dans ce pays. »



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