POLITIQUE

Publié le 26 décembre 2020

Cette humoriste balance tout sur la crise sanitaire

Voici les meilleures interventions de la talentueuse humoriste «La Bajon» durant la crise sanitaire.

«Ça permet de tester le degré d'obéissance des gens»

La Bajon: «Regardez-moi ça ! J'aime bien tous ces petits gestes barrières, c'est très pratique, ça permet de tester le degré d'obéissance des gens. Puis regardez ce virus, c'est quand même pas mal, ça a montré les limites du capitalisme. Ça a aussi montré que ça faisait 40 ans qu'on privatisait le système de santé et qu'on n'écoutait pas ceux qui le dénonçaient. Comme quoi même un virus dit plus de vérité qu'un journaliste de BFM.»

«Elles aident les politiques qui veulent être élus»

La Bajon: «C'est dingue quand même parce que quand on y réfléchit l'argent, il est créé à partir de rien. Ce sont des banquiers qui appuient sur des boutons comme ça. Je ne dis pas qu'ils sont cons, je dis juste qu'il ne faut pas venir se plaindre d'être pris pour des cons.» La Bajon dans le rôle d'une héritière: «Les banques, elles prêtent de l'argent aux entreprises, n'importe lesquelles les vendeurs d'armes, les médias, on s'en fout. Et puis les entreprises, elles aident les politiques qui veulent être élus. C'est aussi simple que ça. Interviewer: «Et le peuple, vous le mettez dans cette pyramide ?» La Bajon dans le rôle d'une héritière: «Je ne regarde pas aussi bas, ça me donne le vertige.»

«Vous y avez pensé vous aux petits députés ?»

La Bajon: «Vous savez ce qui m'énerve ?» Interviewer: «Non» La Bajon: «On n'arrête pas de parler des facteurs, des caissières, des livreurs, bla, bla, bla.... Tous ceux qui étaient soit-disant en première ligne pendant le confinement. Vous y avez pensé vous aux petits députés qui étaient obligés d'aller jusqu'à l'Assemblée nationale, qui ont pris des risques pour faire passer la loi là, pour faire travailler les gens plus de 60 heures par semaine ? Vous y avez pensé à ça ?»

«On renfloue des banques qui ne vous enrichiront jamais»

La Bajon dans le rôle d'une députée: «Je suis désolée. Je ne veux pas être responsable de ça. Je ne veux pas empoisonner les gens qui me font manger. Je ne veux plus trahir les gens qui ont voté pour moi pour que je défende leurs valeurs. Notre amitié n'a plus de sens. On vous fait payer des taxes écologiques, mais nous, on autorise la déforestation de l'Amazonie pour que des grosses sociétés puissent fabriquer leur huile de palme. On continue à entretenir des laboratoires pharmaceutiques qui ne vous soigneront jamais, car vous leur apportez bien plus en étant maladse. On renfloue des banques qui ne vous enrichiront jamais, car vous leur apportez bien plus en étant à découvert. On vous fait peur en parlant d'insécurité. Mais comment voulez-vous que la police fasse respecter la loi quand ceux qui la dirigent ne la respectent pas ? Sur tous les murs de ce bâtiment, il est écrit Liberté, Egalité, Fraternité. Effacez-moi ça !»

«On retire les moyens de soigner des infirmières qu'on musèle dès qu'elles osent manifester»

La Bajon dans le rôle d'une députée: «Quelle liberté nous reste-t'il maintenant que des grosses fortunes dirigent nos médias qui vous disent quoi faire, quoi acheter, quoi penser ? Et si vous avez le malheur de penser autrement, on vous traitera de d'utopistes, de gauchistes, de conspirationnistes. La liberté de penser est juste ce qui nous différencie des animaux. C'est pour ça qu'on vous la supprime pour vous transformer en mouton. Quelle égalité nous reste-t'il quand nous, représentants de la France, nous gagnons plus de 5.000 euros par mois pendant que plus de six millions de ce qu'on représente vivent avec moins de 900 euros ? Quelle fraternité nous reste-t'il quand on tire des missiles qui valent des millions à l'autre bout du monde pour tuer des gens qu'on ne connaît pas, alors qu'on retire les moyens de soigner des infirmières qu'on musèle dès qu'elles osent manifester. La devise de la France n'est plus Liberté, Egalité, Fraternité. La seule devise qu'il nous reste en France, c'est l'euro mais vous valez mieux que ça ! Redressez la tête, vous n'êtes pas rien !»



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