POLITIQUE

Publié le 28 janvier 2022

Clair, net et précis ! Ce maire décide de balancer en plein Conseil: «Nos écoles sont devenues des casernes»

Lionnel Luca, maire, intervenait lors du Conseil Municipal de la commune de Villeneuve-Loubet le jeudi 20 janvier 2022.

«Nos écoles sont devenues des casernes»

Lionnel Luca: «Je voudrais vous dire que nous ne ferons pas le carnaval des enfants cette année. Je ne comprendrais pas qu'on puisse faire le carnaval des enfants quand on impose ce qu'on impose aux gamins dans les écoles. J'aimerais qu'on m'explique comment on peut brasser les populations alors que dans les écoles, les gamins sont interdits d'échange ? Donc nous, on ne sait pas faire. Si le protocole sanitaire dans les écoles change, à ce moment-là, bien entendu nous changerons. Mais moi, j'essaye d'être cohérent quand même. On ne peut pas être dans une caserne, puisque nos écoles sont devenues des casernes et faire le carnaval : " Embrassons nous, faisons la fête. " Ben non. Vous aurez tous une pensée émue pour nos gosses, à qui on impose le masque toute la journée, y compris dans les cours de récréation et auquel maintenant on impose la maltraitance supplémentaire du test, dans une sorte de léthargie générale, d'acceptation, de soumission qui est quand même assez consternant. Et si le Premier ministre avait la bonne idée, déjà, de commencer par lever ce genre de restrictions sanitaires pour les enfants, nous en serions très heureux.»

«Les gamins sont les grandes victimes et les grands maltraités de la crise sanitaire»

Lionnel Luca: «On va formuler ce vœu là en début d'année pour que les gamins qui sont les grandes victimes et les grands maltraités de la crise sanitaire, beaucoup plus que les adultes qui en ont les inconvénients, mais on est fait pour subir les inconvénients, mais sûrement pas les gosses. Et donc, je le dis, je le répète, je regrette simplement que ceux qui étaient très, très en pointe pour le poids des cartables à l'école soient aussi silencieux aujourd'hui lorsqu'on maltraite ainsi les gosses. On n'a pas vu beaucoup de récriminations. Pourtant, le marronnier du cartable trop lourd pour les frêles épaules des petits, à côtés ça fait rigoler. Donc, c'est comme ça, mais on a tellement peur d'être obligé de se garder les gosses à la maison et de ne pas pouvoir aller au travail. On a les leçons du premier épisode, donc ça, ça permet de se taire. Ce qui prouve qu'on est quand même pas si indigné que ça. Vous vous rappelez le bouquin il y a 3-4 ans ? Indignez-vous, etc. On est loin de ça et ceux qui le font, le font parfois avec excès et sont en tout cas surtout déconsidérés. Mais les soumis n'ont pas de raison de se sentir plus fiers que ça.»



À découvrir aussi...

Partager cette page