POLITIQUE

Publié le 25 janvier 2024

Frais de mandat des députés : Raymond Aabou enflamme le plateau de C8

Augmentation des Frais de Mandat des Députés : Le Coup de Gueule de Raymond Aabou sur TPMP

Lors de la diffusion de l'émission "Touche Pas à Mon Poste" (TPMP) sur C8 le jeudi 25 janvier, un sujet particulièrement sensible a été abordé par les chroniqueurs : l'augmentation des frais de mandat des députés. Cette nouvelle, tombée le jour même, révèle que le bureau de l'Assemblée nationale a décidé d'augmenter ces frais de plus de 300 euros par mois. Une décision prise dans un contexte d'inflation croissante, qui a provoqué un vif émoi parmi la population française. En effet, le pays fait face à une hausse significative des coûts de la vie, notamment dans des domaines essentiels tels que l'alimentation, l'électricité et le carburant. Cette augmentation des frais de mandat survient alors que les hausses de salaires ne parviennent pas toujours à suivre le rythme de l'inflation.

C'est dans ce contexte tendu que le chroniqueur Raymond Aabou a exprimé son indignation. Il a souligné l'inégalité frappante entre les efforts demandés aux citoyens ordinaires et les avantages accordés aux députés. En effet, Raymond Aabou a vivement critiqué cette augmentation en faisant remarquer que de nombreux Français travaillent dur sans bénéficier de telles compensations. "On nous dit : 'Oui, les députés, ils travaillent beaucoup, mais il y a beaucoup de français qui travaillent beaucoup aussi !'", a-t-il rappelé. Cette réflexion met en lumière une disparité perçue entre les élites politiques et les citoyens ordinaires.

Raymond Aabou a également abordé l'argument selon lequel l'augmentation serait justifiée pour couvrir des frais tels que les déplacements, soulignant que les travailleurs français font face aux mêmes défis sans recevoir de compensation supplémentaire. "On nous dit qu'il s'agit d'une augmentation pour, par exemple, se déplacer. Mais les français qui travaillent se déplacent aussi ! Et on ne donne pas 300 euros à ces français", a-t-il ajouté, renforçant son argument sur l'injustice de cette mesure.

Les Députés et l'Argent des Contribuables

Raymond Aabou a ensuite mis l'accent sur la source de ces augmentations : l'argent public. Il a rappelé avec véhémence que les députés sont au service du public et non d'intérêts privés, et que toute augmentation de leur rémunération est financée par les contribuables. "Les députés ne travaillent pas pour un groupe privé, quand ils se font augmenter, c'est avec l'argent des français", a-t-il déclaré, soulignant le fossé entre les difficultés financières rencontrées par de nombreux Français et les avantages accordés aux élus.

En outre, Raymond Aabou a exprimé son mécontentement face à l'argument fréquemment avancé selon lequel les députés méritent leur rémunération en raison de leur travail acharné. Il a déclaré avec insistance : 'Si vous pensez qu'il faut encore les augmenter, alors que les gens payent l'électricité plus cher, alors que le coût de la nourriture augmente également.', soulignant ainsi le contraste frappant entre les difficultés rencontrées par les citoyens ordinaires et les avantages financiers des députés.

Les Nouvelles Règles des Frais de Mandat

Les frais de mandat des députés, qui s'élèvent désormais à 5 950 € par mois, sont destinés à couvrir diverses dépenses, telles que la gestion de leur permanence parlementaire, leurs déplacements, l’hébergement, les frais de documentation et même la garde d'enfants. Cette dernière inclusion, cependant, est conditionnée à la non-sollicitation de déductions fiscales correspondantes. Ces changements, visant à faciliter la gestion financière des députés, contrastent fortement avec les difficultés économiques actuelles des citoyens français.

Le discours de Raymond Aabou sur TPMP a donc capté une frustration croissante parmi la population, une frustration face à un écart perçu entre les avantages des élites politiques et les défis quotidiens des citoyens ordinaires. Cette augmentation des frais de mandat des députés, bien que justifiée par des besoins logistiques, est perçue comme un signe d'éloignement des préoccupations réelles de la population, en particulier dans un contexte économique difficile.



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