François Asselineau provoque la stupeur sur le plateau : « Les Français ne sont pas du tout au courant de ce qu'il se passe »

François Asselineau : Point de Vue et Préoccupations sur l'Union Européenne

François Asselineau, président de l'Union Populaire Républicaine, est une figure politique française connue pour ses critiques acérées de l'Union européenne, qu'il accuse de concentrer excessivement le pouvoir et de diluer la souveraineté nationale des États membres. Invité sur le plateau de Franceinfo ce vendredi 12 avril, François Asselineau a suscité la surprise avec un discours éloquent, évoquant un scénario où la France serait marginalisée sur la scène internationale au profit de l'Union européenne.

Analyse Politique et Réponses Sur le Plateau

Cette séquence débute par une analyse de Jean Quatremer, journaliste, qui a évoqué la situation d'Ursula von der Leyen, l'actuelle Présidente de la Commission européenne. Selon Quatremer, Ursula von der Leyen pourrait ne pas conserver ses fonctions lors du prochain renouvellement, en raison de la montée en puissance de la droite populiste et eurosceptique, ainsi que d'une gouvernance perçue comme autoritaire. « Une éventuelle désignation par le Conseil européen ne lui garantit pas une confirmation par le Parlement, surtout avec seulement neuf voix de majorité obtenues en 2019 et une accumulation d'ennemis sur cinq ans », précise-t-il

La discussion prend une tournure encore plus critique lorsque Yann-Antony Noghès, le présentateur de l'émission, interroge François Asselineau sur son accord avec l'analyse de Quatremer. Asselineau confirme la justesse de cette analyse mais regrette que Quatremer n'aille pas au bout de son raisonnement. Il articule une perspective plus alarmiste, arguant que derrière le départ potentiel d'Ursula von der Leyen se profilerait l'ascension de Mario Draghi, ancien vice-président de Goldman Sachs International et ex-président de la Banque centrale européenne.

Conséquences Potentielles d'une Europe Fédéralisée

Asselineau développe son argumentaire en mettant en lumière les implications d'une Union européenne transformée en un État fédéral sous la direction de Mario Draghi. Il souligne que Draghi a récemment exprimé le désir de voir l'Union européenne devenir un État, ce qui aurait des répercussions directes sur le statut international des États membres. « Si l'Union européenne devient un État, imaginez les conséquences immédiates à l'ONU, où les 27 États membres perdraient chacun leur chevalet au profit d'un seul représentant de l'UE », explique-t-il.

Selon Asselineau, ce changement transformerait radicalement le paysage géopolitique, réduisant la France à une simple région d'un super-État européen, et l'écarterait du Conseil de sécurité de l'ONU, où elle serait remplacée par un représentant unique de l'Union européenne. Il cite également le Royaume-Uni qui, en choisissant le Brexit, aurait préservé son statut de puissance mondiale indépendante, évitant ainsi le sort que la France pourrait subir.

Réflexions sur l'Avenir de la France dans l'UE

François Asselineau utilise son temps d'antenne pour poser des questions fondamentales sur l'avenir de la France et de son influence mondiale dans un contexte de fédéralisation européenne. Ce discours met en lumière des préoccupations profondes sur la perte d'autonomie nationale et les défis démocratiques posés par une intégration européenne poussée à son extrême.

En somme, cette apparition télévisée de François Asselineau a non seulement captivé l'attention par ses théories provocatrices, mais a également invité à une réflexion plus large sur les directions futures possibles pour l'Union européenne et le positionnement de la France en son sein. Il reste à voir comment ces idées résonneront dans le contexte politique actuel et influenceront les débats sur l'identité et la souveraineté européennes à l'approche des élections européennes.