Gros malaise en direct: Bruno Gaccio se lâche «L'attitude de ce gouvernement est fasciste»
Bruno Gaccio était l'invité de l'émission «Les incorrectibles» diffusée sur Sud Radio ce dimanche 14 février 2021.
«Et à la fin, un seul prend la décision : Macron»
Bruno Gaccio: «Celui qui prend toutes les décisions, en France, en conseil de défense et qui prend les décisions tout seul, c'est Emmanuel Macron qui aime ce truc là. Alors les raisons psychologiques qui font qu'il est trouillard au point de vouloir se protéger par la force publique...» Eric Morillot: «Vous pensez qu'il a peur d'une insurrection ? D'une révolution ?» Bruno Gaccio: «Moi je pense qu'il a peur tout court de tout. Ce mec a un problème, je ne sais pas lequel. Je ne suis pas psychologue. J'aimerais que des psychologues se penchent dessus. Mais ce type a un problème. Et quand il prend ce type de décision dans un conseil de défense alors à l'époque où les gilets jaunes défilaient tous les samedis, il n'y avait pas encore le conseil de défense mais aujourd'hui, on est sous conseil de défense, donc pas d'ordre du jour, pas de compte-rendu, débat secret, qui y est ? On ne sait pas. Et à la fin, un seul prend la décision : Macron. Je trouve que c'est un pays un peu bizarre, pour ne pas dire autoritaire et pour ne pas dire les mots, pour moi, il est fasciste. Quand à un moment, on arrive dans un truc où une seule personne décide et quand on n'est pas d'accord, on a la force publique qui vient vous interdire de parler ou de vous exprimer, y compris pacifiquement.»
«Je considère que l'attitude de ce gouvernement est fasciste et/ou elle glisse vers un fascisme»
Eric Morillot: «Vous allez jusqu'à employer des termes qui sont hyper violents, Bruno Gaccio, quand même.» Bruno Gaccio: «Bien sûr.» Eric Morillot: «Vous avez une influence, vous le savez aussi.» Bruno Gaccio: «Je considère que l'attitude de ce gouvernement est fasciste et/ou elle glisse vers un fascisme et, enfin elle glisse, à force de glisser, je pense qu'elle a touché un fascisme et j'attends qu'on me démontre le contraire. J'aimerais même qu'on m'attaque en justice pour diffamation parce qu'on pourra aller dans un tribunal...» Eric Morillot: «Là vous le risquez.» Bruno Gaccio: «Bien sûr, je sais, je suis au courant quand même.» Eric Morillot: «On est en direct en plus.» Bruno Gaccio: «Bien sûr. Donc j'aimerais qu'on m'attaque, que le ministre, le garde des Sceaux, Monsieur Moretti et qu'il m'attaque en disant : " Vous avez traité ce gouvernement de fasciste, vous avez diffamé ce gouvernement ". Puis nous irions dans un tribunal et dans un tribunal, on pourrait ou non démontrer que l'attitude de ce gouvernement tend au fascisme.»
«Toutes ces instances-là ont disparu»
Denis Robert: «Est-ce que Macron est fasciste ?» Bruno Gaccio: «Non mais pas lui. Je retire, si j'ai dit que Macron était fasciste. Je retire. Mais l'attitude qui consiste à prendre des décisions sous état d'urgence dans un conseil de défense et qu'un homme seul prenne ces décisions, c'est une attitude fasciste.» Eric Morillot: «Ce parti, ce président, il a été élu de manière légale, vous ne pouvez pas le contester ?» Bruno Gaccio: «Non, je ne conteste pas sa légalité. Il a été élu pour être Président de la cinquième République.» Eric Morillot: «Mais les manifestations, ça n'autorise pas tout non plus, Bruno Gaccio.» Bruno Gaccio: «Il a été élu pour être Président de la cinquième République, c'est-à-dire définir la politique de la nation. Il y a un premier ministre qui est censé conduire la politique de la nation et un Parlement qui est censé contrôler l'action du gouvernement, proposer des lois et de voter des lois. Il y a autour de cela un Sénat qui vient contrebalancer quand il n'est pas dans le même camp l'Assemblée nationale et il y a un Conseil constitutionnel, toutes ces instances-là ont disparu.»