POLITIQUE

Publié le 15 septembre 2021

Ivan Rioufol se lâche sur CNews: «Les libertés sont aujourd'hui menacées par cet État hygiéniste»

Le journaliste Ivan Rioufol intervenait lors de l'émission «Les points sur les i» diffusée ce dimanche 12 septembre 2021 sur CNews.

«Ce sont des libertés qui sont aujourd'hui menacées par cet État hygiéniste»

Ivan Rioufol: «Défendre des libertés, cela me paraît évident. Moi, je suis d'accord depuis le début et je pense en avoir déjà parlé ici. Je pense que ce sont des libertés qui sont aujourd'hui menacées par cet État hygiéniste qui veut imposer un ordre sanitaire sans qu'il y ait eu débat. L'ordre sanitaire, on peut le comprendre s'il y avait eu l'acquiescement de tous. On avait bien vu, et j'en avais parlé ici, que les contre-pouvoirs n'avaient pas joué leur rôle et que cet ordre sanitaire là peut-être un ordre très liberticide à partir du moment où vous imposez grâce à des techniques numériques : des sociétés de surveillance permanente, des sociétés à la chinoise, etc.»

«Je pense que ces gens-là, quand ils défendent des libertés, ils sont dans le sens de l'histoire»

Ivan Rioufol: «Donc, ces gens-là disent : défendons nos libertés. D'ailleurs, vous remarquerez qu'il y a eu un sondage dans Challenges la semaine dernière, dont j'avais parlé, et qui montre que la valeur principale des Français, avant la famille, c'est la liberté. La défense de la liberté est quelque chose qui est fondamental pour les Français. Donc je pense que ces gens-là, quand ils défendent des libertés, ils sont dans le sens de l'histoire. Je pense que tout ceci est dû à une sorte de malentendu. En tout cas, c'est dû à une peur panique et la peur panique aveugle. D'autant que ce sont des gens qui ne demandent pas de l'argent, ils demandent juste la protection de droits, la protection de valeurs.»

«Il y a une sorte de colère sourde, il y a des appels au secours d'une partie de la société»

Ivan Rioufol: «Donc, il y a un côté désintéressé qui devrait quand même interroger le moindre observateur. Vous voyez bien qu'il y a une effervescence. Il y a une sorte de colère sourde, il y a des appels au secours d'une partie de la société. Ce n'est pas toute la société, je l'entends et je comprends très bien cette critique-là, il s'agit d'une partie de la société qui dit quelque chose sur la manière dont fonctionne la démocratie, il faut l'entendre. D'autant que quand j'entends le gouvernement dire que ces gens-là ne représentent rien, je n'ai pas eu souvenir que la grande contre-manifestation qui avait été annoncée par les macronistes Place du Trocadéro pour la semaine prochaine je crois ou la semaine d'après, je me souviens plus, est eu beaucoup d'écho parce que je n'en entends plus parler. Et je sais qu'il y a eu une contre-manifestation qui avait été organisée à Lyon, il y a quinze jours ou trois semaines, où ils étaient 80 personnes bien tassées.»



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