POLITIQUE

Publié le 11 novembre 2021

L'intervention piquante de Barbara Lefebvre: «Emmanuel Macron vit dans une France parallèle»

Barbara Lefebvre intervenait lors de l'émission «Les Grandes Gueules» diffusée ce mercredi 10 novembre 2021.

«C'était le monde d'Alice au pays des merveilles»

Barbara Lefebvre: «C'est le retour du " traverser la rue. " C'est le retour du " Ah bah, tu sais pas quoi faire, feignant va, traverse la rue. " Quand j'ai entendu ça déjà, parler de ceux qui subissent le chômage comme des inactifs, des feignants qui ne veulent jamais se lever de leur canapé.» Olivier Truchot: «Il n'a pas dit ça, il n'a pas dit feignant.» Barbara Lefebvre: «C'était un peu l'ambiance quand même. C'était le monde d'Alice au pays des merveilles, hier soir. D'ailleurs, Emmanuel Macron vit dans une France parallèle, il a dit qu'en France le travail payait mieux depuis 4 ans et que les bas salaires avaient vu leur salaire augmenter en moyenne de 170 euros par mois.»

«Emmanuel Macron vit dans un monde parallèle»

Olivier Truchot: «C'est vrai que l'on a baissé les charges.» Barbara Lefebvre: «Ben oui, mais les Français n'ont pas du tout l'impression d'avoir 170 euros par mois de plus pour les bas salaires, vu l'augmentation du coût de la vie, par ailleurs. Donc je pense vraiment qu'Emmanuel Macron vit dans un monde parallèle et a repris sa posture d'arrogance pour parler en plus à ceux qui sont en difficulté. Les emplois non pourvus, pour certains, ils ne sont pas pourvus parce que les conditions de travail et les salaires qui sont proposés ne sont pas à la hauteur des compétences ou des attentes du demandeur d'emploi. Ils ont peut-être encore un peu le droit, me semble-t-il, d'avoir des exigences sur les conditions de travail et sur les salaires. Enfin, je pense.»

«Le problème c'est toujours le même»

Olivier Truchot: «Enfin, ils bénéficient de la solidarité nationale.» Barbara Lefebvre: «Ils bénéficient de la solidarité nationale, mais je suis désolé, quelle est aujourd'hui la qualité des emplois ? Tu dis qu'il y a des emplois non pourvus. Quelle est la qualité réelle de ces emplois ? Est-ce que ce sont des jobs ? Est-ce que ce sont des métiers ? Je te signale que pour beaucoup ce sont des offres d'ingénieurs. On cherche énormément de postes d'ingénieurs. On va former des ingénieurs en 5 minutes ? C'est Pôle emploi qui va aller les former ? Donc je suis désolée, le problème c'est toujours le même, c'est le problème de formation. Et tout ce qu'a dit Emmanuel Macron sur la formation, ce n'est pas vrai. l'Education nationale est toujours aux fraises, la formation professionnelle, c'est toujours aux fraises. Et ça, c'est le grand enjeu des années qui viennent.»



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