POLITIQUE

Publié le 07 décembre 2022

Le loyer d'Emmanuel Macron révélé, Pascal Praud s'étonne du montant !

Pascal Praud intervenait lors de son émission « L'heure des pros » diffusée ce mardi 6 décembre 2022 sur CNews.


“ Le président de la République paye son loyer à l'Élysée. ”

Pascal Praud : « J'ai appris quelque chose que je ne savais pas, qui est, évidemment, sans doute un détail, mais le président de la République paye son loyer à l'Élysée. Alors, vous étiez au courant de ça ? » Florian Tardif : « Je n'étais pas au courant, mais c'est un avantage, apparemment, en nature. » Pascal Praud : « Bah oui, mais alors on est désormais informé de la valeur locative de son appartement : 2153 €. Remarquez, c'est pas cher à l'Élysée ! 2 153 €. Donc, c'est l'observatoire présidé par l'ancien député René Dosière qui demandait – ce pays, quand même, on en est là aujourd'hui ! – depuis septembre 2020 au directeur de cabinet du président Patrick Strzoda de lui transmettre la copie des bulletins de salaire du président de la République. Malgré un avis positif de la Cada, qui est la Commission d'accès aux documents administratifs, le haut fonctionnaire refusait d'accéder à cette demande, la jugeant inutile. Le think tank a donc saisi le tribunal administratif qui, le 27 septembre dernier, lui a enjoint de transmettre les bulletins de salaire du président dans les deux mois. On découvre une ligne " Avantage en nature – logement " et la somme correspondante à 2153,58 €, soit le mètre carré s'élevant à 35 € dans le quartier, l'équivalent du loyer d'un 60 mètres carrés. Il ne paye pas cher, mais tout cela est grotesque. »


“ Mais dites carrément que le président ne sert à rien ! ”

Vincent Hervouët : « En plus, c'est une résidence secondaire. » Pascal Praud : « Comment ? » Vincent Hervouët : « En plus, c'est une résidence secondaire. Depuis un mois, il vit dans son avion, plutôt, non ? Bali, Le Caire... » Florian Tardif : « Il s'est défendu, en déplacement en Amérique, il s'est défendu en disant qu'il n'effectuait pas plus de déplacements à l'étranger que... » Vincent Hervouët : « Il était en Albanie, ce matin. » Pascal Praud : « Mais alors, moi j'ai dit que le voyage aux États-Unis ne servait à rien. Alors je me suis fait évidemment un peu... » Vincent Hervouët : « Comment ça ? » Pascal Praud : « J'ai dit que ça ne servait à rien. » Vincent Hervouët : « Il ne faut pas dire ça. » Pascal Praud : « Ah bon, d'accord. » Vincent Hervouët : « Ça forme la jeunesse, les voyages. » Yann Moix : « Mais ne pas y aller ne sert à rien également Pascal. Autant y aller. » Pascal Praud : « Non, mais j'ai dit que ça ne servait à rien, qu'il n'y aurait pas de... » Vincent Hervouët : « Mais dites carrément que le président ne sert à rien ! » Pascal Praud : « Non parce que ça, ce serait, comment dire... » Yann Moix : « Ce que dit Jacques Julliard dans Le Figaro. » Pascal Praud : « Oui, exactement. La chronique de Jacques Julliard est formidable. »


“ Les hommes politiques n'agissent plus sur le réel. ”

Pascal Praud : « Moi je dis pas ça, parce que ce serait inélégant de dire ça. Je dis " la fonction ". Je dis : les hommes politiques n'agissent plus sur le réel. » Vincent Hervouët : « Contrairement à ce qu'on peut penser parfois, on n'est pas payé pour être élégant. » Yann Moix : « Et vous avez remarqué que le réel n'agit plus sur les hommes politiques également ?! » Pascal Praud : « Oui, et voilà, c'est ce que je dis, c'est qu'ils n'agissent plus sur le réel, les pauvres, ils ne peuvent plus rien faire. Monsieur Macron, sa marge de manœuvre entre l'Europe, entre l'opinion publique, entre... Voilà. Est-ce que ça sert à quelque chose d'être allé aux États-Unis ? Est-ce qu'il y aura des conséquences directes ? Par exemple, cette affaire de voitures. Est-ce que les voitures européennes ne seront pas taxées ? » Vincent Hervouët : « On verra. » Pascal Praud : « Bon, d'accord. » Vincent Hervouët : « Non, mais attendez... » Pascal Praud : « Mais c'est vous le spécialiste des politiques étrangères ! » Vincent Hervouët : « Au-delà du protocole, de la jouissance de fouler le tapis rouge, d'être honoré, etc. Effectivement, on juge une politique à ses résultats. » Pascal Praud : « Exactement. » Vincent Hervouët : « À ses résultats ! Donc quand je vous dis " on verra ", ce n'est pas une façon de botter en touche, c'est qu'on fera les comptes. »



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