POLITIQUE

Publié le 02 novembre 2021

Le micro d'une députée coupée brusquement en plein discours par le vice-président

Mathilde Panot, députée, intervenait lors de la séance publique à l'Assemblée nationale ce vendredi 29 octobre 2021.

«Emmanuel 1er, devant les yeux ébahis de quelques privilégiés s'essayait à quelques pas de danse sur : " I Will Survive "»

Mathilde Panot: «J'ai lu que des macronistes s'en allaient à la rencontre des Français pour leur demander ce qui leur a plu, ce qui les a déçus et ce qui les a irrités pendant le quinquennat. Je vais, à partir du texte que nous examinons, vous aider. Pour commencer par ce qui ne m'a pas plu, j'avais déposé sur ce texte l'amendement suivant, je cite : " Et si on célébrait ceux qui ne célèbrent pas. Pour une fois, j'aimerais lever mon verre à ceux qui n'en ont pas. Pilotes d'avion ou infirmières, chauffeurs de camion, hôtesses de l'air, boulangers ou marins pêcheur, un verre aux champions des pires horaires. Le jour de la sortie de cette belle chanson de Stromae, les sujets du roi Macron découvraient avec étonnement les dernières crasses de leur monarque, Emmanuel 1er, devant les yeux ébahis de quelques privilégiés s'essayait à quelques pas de danse sur : " I Will Survive ". Sûrement s'était-il épuisé...»

«Je dis ce que je veux en fait, monsieur le Président»

David Habib: «Madame Panot.» Mathilde Panot: «Non, je dis ce que je veux en fait, monsieur le Président.» Mathilde Panot: «Non, madame Panot. Je suis désolé. Vous avez le droit de dire ce que vous voulez mais vous n'avez pas le droit d'aller au-delà du pouvoir de police du président de l'Assemblée nationale. Le président de l'Assemblée nationale, madame Panot, a considéré que l'exposé des motifs de l'amendement que vous avez déposé était contraire au règlement de l'Assemblée nationale.» Mathilde Panot: «Sur quels motifs ?» David Habib: «Ce n'est pas à moi d'en juger. Vous aurez la possibilité mardi, en conférence des présidents, d'appeler son attention sur cela. Il me revient à moi d'appliquer le règlement et la lecture qu'en fait le président de l'Assemblée nationale. Et donc, je ne vous laisserai pas, madame Panot, lire l'exposé des motifs de l'amendement que vous avez déposé.» Mathilde Panot: «Et bien je le note et je le redirai en conférence des présidents, et je ne vois pas sur quel article se base ce rappel que vous faites, monsieur le Président.»



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