POLITIQUE

Publié le 21 mars 2022

Les propos d'Olivier Véran font bondir cet avocat : « On vit vraiment chez les fous »

Pierre Gentillet était l'invité de l'émission « Soir Info Week-End » diffusée sur CNews ce dimanche 20 mars 2022.

« Il n'y a pas lieu d'imposer des restrictions vécues comme excessives au regard de la dangerosité actuelle »

Eliot Deval : « Évidemment, Olivier Véran, ministre de la Santé, a été interrogé par nos confrères du Parisien. Voyez cette question : " Le Parisien : Vous dites que le masque ne sert à rien ? C'est ça, en fait, ce que vous êtes en train de nous dire ? — Olivier Véran : Non ! Je dis que BA.2, comme Omicron, parce qu'il est très contagieux, déjoue partiellement les mesures classiques de freinage. Dans ce cas, il n'y a pas lieu d'imposer à toute la population française des restrictions vécues par beaucoup comme excessives au regard de la dangerosité actuelle. " Là, j'ai besoin d'une précision. »

« Il se fout de nous »

Pierre Gentillet : « Non, mais il se fout de nous, excusez-moi, mais c'est incroyable, quoi ! En plus, il parle d'Omicron et de BA.2, ça veut dire quoi ? Je veux dire, pardonnez-moi l'expression, on s'est tapé le variant Omicron, et les restrictions, et le passe vaccinal en plein pendant Omicron. C'est le détonateur, parce qu'encore une fois, on parlait des restrictions de liberté. Et là, les restrictions de liberté, on se les est mangées. Et là, de ce que je comprends, c'est un aveu pour rien. Là, le Conseil constitutionnel et le Conseil d'État, en lisant Olivier Véran, en découvrant ses propos, mais là, le chapeau, ils vont le remanger encore une fois. Parce qu'on a restreint nos libertés, déjà de manière excessive, mais en plus de ça, de l'aveu du ministre, pour rien. Non mais pour rien ! »

« On vit vraiment chez les fous »

Pierre Gentillet : « Et je termine en vous disant une chose : c'est qu'il y a toujours des restrictions. Il y a toujours le masque dans les transports en commun, dans les hôpitaux, dans le train, dans l'avion. Donc, dans ce cas, si j'écoute le ministre, demain, moi, avocat, je fais un référé. J'envoie un message au Conseil d'État. On a fait plein de référés avec des confrères, notamment mon confrère Philippe Prigent, devant le Conseil d'État pour faire sauter le décret sur, cette fois-ci, le passe vaccinal. Mais, logiquement, si on fait un recours, là, maintenant, avec ces propos du ministre devant le Conseil d'État en disant : " On est d'accord que le port du masque, au vu de ces propos, ça ne se justifie plus dans les transports en commun ? " On vit vraiment chez les fous. Je ne sais pas quoi vous dire d'autre. »



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