POLITIQUE

Publié le 09 juin 2021

Macron giflé: L'auteur et ses acolytes au micro de Quotidien juste avant les faits

Les journalistes de l'émission «Quotidien» étaient sur place dans la Drôme pour interviewer les personnes venues assister au passage d'Emmanuel Macron, et surprise, ils sont tombés sur l'auteur de la gifle. Une émission diffusée ce mardi 8 juin 2021 sur TMC.

«Je suis venu dire ô combien son gouvernement m'exaspère»

Yann Barthès: «Il y a eu l'image du jour, Paul Larrouturou était sur place dans la Drôme. Il nous a envoyé ces images et c'est toi Paul qui les commente.» Paul Gasnier: «Oui Yann, aujourd'hui, c'était donc la deuxième étape du Tour de France d'Emmanuel Macron. C'était dans la Drôme. Il était en visite dans un lycée hôtelier de Tain-l'Hermitage. Alors comme d'habitude, la zone est sécurisée. La police a installé des barrières derrière lesquelles commencent à arriver le public.» Un agent de Police: «Allez messieurs-dames, reculez s'il-vous-plaît !» Une personne venue voir Macron: «C'est ridicule...» Une autre personne: «S'il ne veut pas voir les Français, hein ? Vous voyez comme il aime les Français, Macron ?» Paul Gasnier: «On est quatre heures avant l'agression, Paul, Baptiste Bril et Baptiste Gondouin se trouvent juste devant le bâtiment.» Paul Larrouturou: «Bonjour messieurs-dames. Qu'est-ce que vous faites ici ce matin, devant le lycée hôtelier ?» Une personne venue voir Macron: «Eh bien, je suis venu dire ô combien son gouvernement m'exaspère. Sa communication pour faire sa présidentielle de 2022. Voilà, on n’est pas dupes.» Une autre personne: «Moi, je suis là pour le supporter. Je suis là pour lui dire qu'on est avec lui.»

«Parce qu'on a un cher président qui dit qu'on n'a pas de culture»

Paul Gasnier: «Paul continue d'interroger des passants comme ce couple ici.» Paul Larrouturou: «Alors, vous, madame, vous êtes une star ? C'est écrit là.» Une personne venue voir Macron: «C'est ce qu'on dit oui.» Paul Larrouturou: «Pourquoi vous êtes là aujourd'hui ?» La personne interrogée: «Eh bien, je viens voir le président, monsieur Macron donc, en tout honneur, voilà.» Paul Gasnier: «Et juste derrière eux, tu peux voir ces trois hommes, un peu isolés du groupe. Parmi eux, l'homme qui a giflé Emmanuel Macron. Tu le reconnais à son tee-shirt vert et ses cheveux longs. Paul est allé les interroger.» Paul Larrouturou: «Bonjour messieurs. Quotidien, l'émission de Yann Barthès. Qu'est-ce que vous faites tous les trois ici ?» L'un des trois membres du groupe: «Rien, on vient voir notre cher monsieur Macron.» Paul Larrouturou: «Pourquoi ? Pour lui dire quoi ?» Ce même membre: «Lui-dire, je ne sais pas si on pourra lui parler, il va arriver là dans une petite heure. Il y a des choses qu'on voudrait dire, mais qu'on ne peut pas dire, malheureusement.» Paul Larrouturou: «Par exemple ?» Ce même membre: «Le déclin de la France.» Paul Larrouturou: «Vous pensez que la France est en déclin ?» Ce même membre: «Oui totalement.» Paul Larrouturou: «Pourquoi ?» Ce même membre: «Parce qu'on a un cher président qui dit qu'on n'a pas de culture. Et je trouve ça triste.»

«On sait que vous avez tendance à détourner les propos qui peuvent être donnés dans ce média»

Paul Larrouturou: «Vous êtes engagé vous-même politiquement ?» Ce même membre: «Assez oui.» Paul Larrouturou: «Pour quel parti ?» Ce même membre: «Pas un parti particulièrement, plutôt l'anarchie qu'autre chose.» Paul Larrouturou: «Vous aussi vous êtes tous les trois anarchistes ?» Un second membre du groupe: «Non, pas spécialement.» Paul Larrouturou: «Vous être timide ?» Ce second membre: «Non, mais on sait que vous avez tendance à détourner les propos qui peuvent être donnés dans ce journal, dans ce média.» Paul Larrouturou: «Vous avez un exemple de propos qu'on aurait détourné ?» Ce second membre: «Je ne ferai pas plus de commentaires.» Paul Gasnier: «Bon, l'accueil est un peu froid. On les a donc laissés. Mais sur les images suivantes de Paul, on les revoit, toujours en train d'attendre la sortie du président. Durant les slogans des Gilets Jaunes et notamment celui qui a agressé le chef de l'État. Les gendarmes passent juste à côté d'eux. L'homme qui a giflé le président reste silencieux et n'attire pas l'attention. Il cherche à s'approcher des barrières pour être au plus proche du chef de l'État. 14H30, Emmanuel Macron arrive. Les faits se passent et l'homme est ensuite interpellé. Emmanuel Macron continue alors son programme dans une ville de plus en plus sécurisée. Bon, on connaît tous Paul, son premier réflexe a été de courir après le chef de l'État. Mais les agents interviennent lui disant que ce n'est pas autorisé ici.»



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