POLITIQUE

Publié le 17 août 2021

Martin Blachier choque la présentatrice de CNews: «Vous allez vous faire de nouveaux ennemis»

Martin Blachier était l'invité de l'émission «Punchline» diffusée ce samedi 14 août 2021 sur CNews.

«Je donne une convocation de vaccination à Monsieur X»

Martin Blachier: «La manière de faire de la vaccination obligatoire parce que vous me dites : "Oui, mais comme on le fait ? " Moi je vais vous dire mais c'est très simple. Je donne une convocation de vaccination à Monsieur X, je lui dis : "Dans une semaine, vous êtes convoqué pour vous faire vacciner. " Si vous ne pouvez pas vous déplacer, j'envoie un infirmier en libéral chez vous pour vous faire vacciner.» Barbara Klein: «Est-ce que l'on a assez d'infirmiers pour y aller ?» Martin Blachier: «Non mais je parle des gens qui ne peuvent pas aller au centre de vaccination. Si cette personne ne se présente pas, refuse d'ouvrir ou n'est pas au rendez-vous, on met une amende qui est dissuasive. Non, mais attendez, c'est comme ça l'obligation.»

«Si la personne refuse, à ce moment-là, elle paie une amende»

Barbara Klein: «Vous allez vous faire de nouveaux ennemis sur les privations de libertés. C'est la menace encore une fois qui peut faire aboutir l'idée ?» Martin Blachier: «C'est juste comment on pourrait faire aboutir l'obligation vaccinale ? Si la personne refuse, à ce moment-là, elle paie une amende. Mais ce n'est qu'une amende. Pourquoi ce raisonnement qu'on fait sur le CHU de Lille, on ne peut pas le faire sur le reste du pays ? Il faut se rendre compte qu'en fait, aujourd'hui, tout cela est inventé parce qu'on ne franchit pas ce cap de l'obligation vaccinale. Et c'est intéressant ce qui a été dit tout à l'heure. Moi, j'ai eu des gens autour de moi qui n'étaient pas du tout contre le vaccin qui ne s'étaient pas encore fait vacciner, ceux-là ont été embêtés, ils n'ont pas pu sortir parce qu'en fait, ils ont été prévenus trop tard. Et si vous réagissiez au moment où les annonces été faites, effectivement, vous aviez du mal à faire le schéma vaccinal avant l'été.»

«Il y a plein de choses dans la société qui pourraient être remises en question»

Martin Blachier: «Donc vous vous retrouviez bloqués à faire des tests et donc vous ne sortez pas. Moi, je pense qu'il aurait fallu saisir l'obligation vaccinale le plus tôt possible. Beaucoup l'expliquer. Et en fait, on aurait mis toute l'énergie qu'on est en train de mettre aujourd'hui à développer ce passe sanitaire dans la pédagogie et dans la mise en place de cette obligation vaccinale, on aurait gagné énormément de temps. Bon, c'est vrai que c'est un pari un peu risqué, on aurait été les premiers, mais maintenant, on va être les derniers puisqu'il y a d'autres pays sont en train de le faire. Sur le vaccin, il n'y a pas de discussion en fait. Il y a plein de choses dans la société qui pourraient être remises en question. Les gens pourraient discuter de la ceinture de sécurité en disant que peut-être, dans un cas sur un million, elle tue plutôt qu'elle ne protège. Il pourrait y avoir tout un tas de choses. Je pense qu'il y a suffisamment de preuves pour être sûrs du vaccin. Et si on est sûr du vaccin au bout d'un moment, je pense qu'il faut l'imposer à la population. C'est le principe de la vie en société.»



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