POLITIQUE

Publié le 30 mai 2021

Nicolas Vidal dézingue les grands médias: «C'est une volonté délibérée d'abrutissement de la population depuis 20 ans»

Nicolas Vidal était l'invité de l'émission «Nos médias étouffent-ils la démocratie?» diffusée sur BLTV ce lundi 24 mai 2021.

«C'est plus qu'un déni de démocratie»

Nicolas Vidal: «L'Union Europenne est un sujet central.» Mathias Leboeuf: «D'ailleurs, quand on lit votre livre, c'est le départ du décrochement : Maastricht et le traitement qui a été fait dans Masstricht et du traité après...» Nicolas Vidal: «Traité constitutionnel 2005 et puis le traité de Lisbonne de 2007 et après Nicolas Sarkozy qui fait passer en force, devant le Congrès, à Versailles...» Mathias Leboeuf: «Le premier grand déni de démocratie médiatique, il est là.» Nicolas Vidal: «C'est plus qu'un déni de démocratie, Mathias Lebeuf, c'est un viol démocratique. Ni plus, ni moins. Sur le traité constitutionnel de 2005, finalement, les Français votent non à 54%. J'ai regardé les chiffres avant de venir sur votre émission, pourtant, ce sont des sujets que je connais, mais j'aime la précision. 54,68% pour des Français ont voté non à ce traité constitutionnel. Bien entendu qu'il y a des débats partout, du matin jusqu'au soir, en permanence soir ou week-end, des replay mais là, on parle de la forme, de la forme de débat, mais on ne parle pas du fond.»

«Certains grands médias partent du postulat que les gens sont des imbéciles»

Nicolas Vidal: «On ne parle pas du fond, c'est-à-dire qu'à un moment donné, dans un débat, il ne faut pas que ce soit seul contre tous en permanence, toujours sur le même rapport de force avec les mêmes camps qui sont ligués contre notre camp. Généralement, l'individu de l'autre camp se retrouve tout seul sur un plateau télé ou une chaîne radio, station radio et il se fait massacrer. C'est pas cela le débat équilibré. On peut avoir toutes les voix, mais à un moment donné, il faut du débat équilibré. Et pourquoi c'est un déni de démocratie ? Parce que les gens ont le droit d'avoir une information pluraliste et les gens doivent entendre des voix discordantes pour se faire leur avis. Parce que si vous excommunier des voix qui ne correspondent pas à votre idéologie de certains grands médias, à un moment donné, c'est que vous partez du postulat simple que les gens de l'autre côté du micro, de l'autre côté de la caméra, sont des imbéciles. Donc ils n'ont pas suffisamment d'intelligence pour essayer de comprendre finalement et faire la part des choses dans le débat et dans les arguments qui sont avancés.»

«C'est une volonté délibérée d'abrutissement de la population depuis 20 ans»

Mathias Leboeuf: «C'est quoi la discrimination intellectuelle et culturelle ? C'est-à-dire que si on ne pense pas comme le mainstream, on est soit un crétin et soit on est un complotiste ?» Nicolas Vidal: «On est un crétin, on est trop bête pour comprendre. Vous savez, c'est beaucoup plus complexe. Je me rappelle que certains membres du gouvernement avaient dit qu'il y avait une idée beaucoup trop subtile de la politique du gouvernement et que les gens ne pouvaient pas finalement comprendre les tenants et les aboutissants. Une volonté, je le dis, je le répète, qui est pour moi une volonté délibérée d'abrutissement de la population depuis 20 ans. C'est-à-dire qu'on leur a imposé toute espèce de joug mondialiste. Un canapé, Netflix, tout ce qui va bien pour la société hédoniste et finalement, la sûreté du plaisir. Et puis, comme cela, ces gens resteront dans leur canapé, ils auront leur crédit conso, ils ne s'occuperont surtout pas, surtout pas de politique, surtout pas de politique. Et les médias seront là, effectivement, pour prêcher, certains grands médias, une nouvelle fois, je ne veux pas, pour le coup, globaliser, généraliser, certains médias, finalement, ont continué à nous servir cette soupe.»



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