POLITIQUE

Publié le 26 juin 2022

Quand Aurore Bergé quitte l'hémicycle en 2018 après s'être fait pulvériser par un député

Aurore Bergé, députée, intervenait lors de la séance publique à l'Assemblée nationale le vendredi 20 juillet 2018.

« Si elle avait suivi les débats depuis le début, elle n'aurait pas eu à relire la fiche que sa voisine venait de lire »

Aurore Bergé : « Vous n'êtes, pas plus que nous, ni des magistrats, ni des procureurs. Mais vous devriez être, comme nous, particulièrement attachés à l'indépendance de la justice. Vous devriez être, comme nous, attachés au bon déroulement des débats. Ou alors assumez clairement la tentative de sabotage qui est la vôtre depuis le début de nos travaux parlementaires sur la réforme de la Constitution. Nous, nous sommes là, nous sommes au travail et nous voulons reprendre les travaux dans la sérénité que vous, vous êtes incapables de mettre en place ici, dans cet hémicycle ! » Hugues Renson : « Merci Madame Berger. La parole est à Monsieur Dumont. » Pierre-Henri Dumont : « Merci Monsieur le Président, Madame la Garde des Sceaux, Monsieur le Rapporteur général, Madame la Présidente de la Commission des lois, mes chers collègues. Je voudrais faire un rappel au règlement pour signaler à notre collègue Bergé que si elle avait suivi les débats depuis le début, elle n'aurait pas eu à relire la fiche que sa voisine venait de lire il y a quelques minutes. »

« En arrivant comme un cheveu sur la soupe dans les débats »

Pierre-Henri Dumont : « Et qu'en arrivant comme un cheveu sur la soupe dans les débats, ça nous permettrait d'éviter d'hystériser les débats. Alors tout ça pour dire que mon rappel au règlement concerne les propos qui ont été tenus auparavant. Et je ne comprends pas les propos qui ont été tenus, en particulier par Monsieur le Premier Questeur, puisqu'il a annoncé que nous siégeons et que chaque jour où nous siégeons était un coût supplémentaire pour l'Assemblée nationale. Pourtant, j'ai bien souvenir, hier, Monsieur le Rapporteur général, que vous nous aviez expliqué dans une quasi-unanimité sur les bancs de l'hémicycle, que comme c'était forfaitisé, il n'y avait pas de coût supplémentaire, qu'on soit en session ordinaire ou en session extraordinaire. Alors la question se pose c'est : qui ment ? Est-ce Monsieur le Premier Questeur aujourd'hui ? Ou est-ce vous, Monsieur le Rapporteur général, qui avez menti hier pour nous rejeter des amendements ? Mettez-vous d'accord entre vous ! »



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