POLITIQUE

Publié le 28 juillet 2021

S'il y a un cas dans une classe, Jean-Michel Blanquer évincera certains élèves ?

Jean-Michel Blanquer était l'invité de l'émission «8h30 franceinfo» diffusée sur Franceinfo ce mercredi 28 juillet 2021.

«Il y a désormais un protocole avec quatre scénarios»

Jean-Michel Blanquer: «Notre logique, c'est évidemment d'inciter au maximum les élèves. C'est donc ce qui va se passer. C'est pourquoi nous sommes déjà organisés depuis le mois de juin pour des vastes campagnes de communication, et puis aussi des campagnes pratiques avec le ministère de la Santé pour que cela soit proposé aux jeunes, même durant les vacances. Je rappelle que sur les lieux de vacances, il y a beaucoup de propositions ciblant tout particulièrement les jeunes. Et puis à la rentrée, pour ceux qui ne l'auraient pas encore fait, grâce à l'installation de barnums.» Jean-Jérôme Bertholus: «Est-ce que la règle du "un cas = fermeture de la classe" va perdurer à la rentrée ?» Jean-Michel Blanquer: «Comme je vous le disais, il y a désormais un protocole avec quatre scénarios et donc des enjeux différents selon les quatre scénarios.

«Ils seront évincés»

Jean-Michel Blanquer: «S'agissant de ce qu'il se passe quand il y a un élève qui l'attrape, vous vous souvenez que cette année, au bout de plusieurs mois, on a décidé que c'était au bout d'un élève qui l'attrapait que l'on fermait une classe. Ce qui, évidemment, a fait plus de classe fermées. C'était une mesure de prudence renforcée. Donc on maintient cette règle pour l'enseignement primaire, puisque les élèves ne sont pas concernés. Donc, quand il y aura un élève qui l'attrapera, on fermera. Quels que soient les scénarios parmi les quatre scénarios. S'agissant de l'enseignement secondaire, s'il y a un élève qui l'attrape, ce sont les élèves ne l'ayant pas fait qui seront évincés, mais pas les autres. Donc, c'est évidemment une forte incitation. Je précise que les élèves évincés seront en enseignement à distance dans le même temps.»

«C'est le message que nous passons depuis le début»

Marie Bernardeau: «Ça va créer une inégalité entre les élèves ?» Jean-Michel Blanquer: «Sur ces sujets depuis le début, on ne raisonne en termes de moindre mal. On raisonne pas en termes de situation idéale. C'est comme ça, d'ailleurs, que ce que je vous ai dit sur l'année 20/21, tel qu'elle s'est passée, à chaque fois on a fait au mieux par rapport à des contraintes qui sont énormes. Là, en l'occurrence, l'objectif c'est la continuité pédagogique. Je suis assez sûr que cette année, ils auront moins de perturbations que ce qu'ils ont pu avoir l'année dernière, a fortiori si cette incitation fonctionne dans l'intervale.» Marie Bernardeau: «Les élèves ne l'ayant pas fait rentre à la maison, les autres restent en cours ?» Marie Bernardeau: «Exactement. Si vous voulez, c'est une logique très rationnelle en réalité, puisque c'est le message que nous passons depuis le début.»



À découvrir aussi...

Partager cette page