POLITIQUE

Publié le 16 juillet 2021

Un député en pleine séance «L'oligarchie est rassurée, Macron prouve qu'il est le président des riches !»

Le député Adrien Quatennens s'en prend au gouvernement sur la question du chômage durant la séance de ce mardi 13 juillet 2021.

«Quand Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir en 2017, il y avait 9 millions de pauvres en France, il y en aura bientôt 12 millions»

Richard Ferrand: «La parole est à monsieur Adrien Quatennens.» Adrien Quatennens: «Depuis hier soir, l'oligarchie est rassurée, elle a son candidat. Quand Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir en 2017, les 500 familles les plus riches de France possédaient 570 milliards d'euros. A la fin du mandat, ce patrimoine aura doublé. Il atteint aujourd'hui 1.000 milliards d'euros. Quand Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir en 2017, il y avait 9 millions de pauvres en France, il y en aura bientôt 12 millions. Le président des riches, qui a supprimé l'ISF, stoppé la progressivité de l'impôt sur les produits financiers et se bat contre la transparence fiscale, est aussi celui qui a retiré 5 malheureux euros d'APL, refusé le RSA aux jeunes de moins de 25 ans et la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé.»

«Allez-vous donc augmenter les salaires ? Non, bien sûr»

Adrien Quatennens: «Hier soir, dans son premier discours de candidat à la présidentielle aligné sur les exigences de la Commission européenne, le cap a été fixé, faire rembourser la dette aux Français en les faisant travailler plus longtemps. Pour justifier la réforme de l'assurance chômage, il déclare : " En France, on doit toujours bien mieux gagner sa vie en travaillant qu'en restant chez soi. " Parlait-il des riches rentiers qui restent chez eux ? Non, bien sûr. Nombre de Français travaillent et ne parviennent pas à boucler leurs fins de mois. Allez-vous donc augmenter les salaires ? Non, bien sûr.»

«Allez donc récupérer les milliards que vous avez catapultés sans aucune contrepartie aux entreprises privées»

Adrien Quatennens: «D'ailleurs, votre objectif n'est pas de lutter contre le chômage, tout le monde sait qu'il n'y a aucune corrélation entre le niveau de l'indemnisation du chômage et le niveau du chômage lui-même. Vous voulez juste faire des économies en tapant sur les privés d'emploi, en baissant leur indemnisation. La réforme de l'assurance chômage doit être abandonnée. Plutôt que de rendre la vie plus dure à des millions de femmes et d'hommes en difficulté. Allez donc récupérer les milliards que vous avez catapultés sans aucune contrepartie aux entreprises privées et que l'on retrouve désormais dans les poches des actionnaires après qu'elles aient fermé des usines et détruit des emplois.»



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