SOCIAL

Publié le 12 décembre 2022

Crédit vidéo : France Bleu

Source : https://francebleu.fr

« Quand on veut rentrer dans une d*ctature, la 1ère chose qu'on enlève, c'est l'humour » José Garcia

L'acteur José Garcia était l'invité de l'émission « Dans le rétro » diffusée sur France Bleu ce lundi 28 novembre 2022.


“ Quand une société va bien, il y a beaucoup d'humour. ”

José Garcia : « Quand une société va bien, il y a beaucoup d'humour. » Déborah Grunwald : « C'est vrai. » José Garcia : « Ce que je trouve très scandaleux maintenant, c'est que tout a été fait pour l'enlever. » Déborah Grunwald : « L'humour ? » José Garcia : « L'humour, non, Mais le fait de... Ce principe, vous avez, de choquer. Vous ne pouvez pas remettre en cause leur manière de penser. »


“ De nos jours on nous empêche de rire ensemble. ”

José Garcia : « C'est ça qui m'inquiète. Et l'humour, c'est ça. C'est-à-dire qu'on était capable de sortir des ignominies à des gens qui devaient les consommer. Et en riant, on riait aussi de nous-même, et on riait d'abord de nous-mêmes. Et de nos jours, on nous empêche, tout d'un coup, de rire ensemble. Et ça, c'est très douteux, parce que c'est comme ça qu'une société va bien. » Déborah Grunwald : « Ça veut dire qu'on manque d'humour alors aujourd'hui ? » José Garcia : « Non, on ne manque pas d'humour, mais il est écrasé, il est interdit, par une espèce de nombre de choses qui font que... »


“ Quand on veut rentrer dans une d*ctature, la première chose qu'on enlève c'est l'humour. ”

José Garcia : « Je vous dis, quand on veut rentrer dans une d*ctature, la première chose qu'on enlève c'est l'humour. Et il y a une sorte de d*ctature. Après, elle a 10 000 raisons, 10 000 façons d'être. On est rentrés dans une société où, vous voyez, même la classe politique est devenue d'une vi*lence, d'un côté ordurier absolument dément dans le monde entier. Ce n'est pas un seul pays ou une ambiance en France, c'est partout. C'est parce que quelqu'un qui commence à rire d'une situation qui est d'ailleurs grotesque remet en cause le pouvoir de la personne. »



Partager cette page