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Publié le 16 octobre 2021
Akhenaton règle ses comptes sur BFM: «Il va falloir revoir des choses en matière d'information»
Akhenaton était l'invité de l'émission «Le Live Toussaint» diffusée sur BFM TV ce vendredi 15 octobre 2021.
«Dans la presse proche des annonces gouvernementales»
Akhenaton: «Ce qui a été annoncé sur vos antennes et sur d'autres, des tas de choses n'étaient pas exactement la réalité. J'ai jamais été en réanimation, j'ai été réoxygéné et je trouve que ce qu'il y a de gênant dans cette histoire, dans la course à l'information effrénée, en boucle, au buzz, on enlève la dimension humaine dans cette histoire. J'avoue avoir été aussi très touché par le fait que dans la presse en général, dans la presse proche des annonces gouvernementales, on disait : " Bien fait pour lui, il était contre la vaccination obligatoire, il était contre passe sanitaire, il a mérité ce qui lui arrive. " Et je trouve que justement, dans tous ces épisodes là, on oublie que derrière tout ça, il y a des hommes, il y a des femmes, il y a des familles.»
«Les décisions gouvernementales actuellement vont à l'encontre de la liberté»
Akhenaton: «Voilà, je voulais tirer ça au clair avec vous. Je vous remercie de m'avoir invité, c'est courageux de votre part aussi parce que, vous le savez, je dis toujours ce que je pense. Je pense qu'il va falloir revoir des choses dans la manière de distiller l'information et de ne pas se précipiter et faire parler tous les courants et les avis divers. Vous savez, sur les grands monuments français, il y a marqué : Liberté, Egalité, Fraternité. Les décisions gouvernementales actuellement vont à l'encontre de la liberté, vont à l'encontre de l'égalité. Et nous, on voulait qu'il y ait l'égalité d'un point de vue financier pour les gens qui viennent et qui sont vaccinés, qui payent leur place uniquement.»
«On est en train de basculer dans une société autoritaire»
Akhenaton: «Et pour ceux qui ne sont pas vaccinés, qui devaient payer la place plus le test PCR ou antigénique pour entrer dans les concerts, on a décidé de prendre ça en charge. Il faut faire attention à ne pas glisser petit à petit en passant d'une société qui avait peur de Big Brother à une société qui utilise Little Brother pour s'autofliquer. Et je trouve qu'aujourd'hui, on est en train de basculer dans une société autoritaire où les gens exercent leur autorité sur leur propre voisin. Et je trouve que ça ne promet rien de bon pour l'avenir. Et sachant les échéances importantes qu'il y a sur l'année prochaine, j'ai juste peur du climat pré-élections ou alors post élections encore plus.»