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Publié le 21 septembre 2021

L'auteur de la gifle se fait insulter par un chroniqueur de C8

Damien Tarel était l'invité de l'émission «TPMP» diffusée ce lundi 20 septembre 2021 sur C8.

«J'ai vu des gens qui ont été privés d'expression. J'ai trouvé ça inadmissible»

Cyril Hanouna: «Qu'est-ce qu'il se passe les minutes après ?» Damien Tarel: «Ensuite, je suis arrêté. J'entends les gendarmes qui se disputent un petit peu en disant : " Mais pourquoi il n'est pas fiché celui là ? Qui était chargé du filtre ? Pourquoi vous l'avez laissé passer ? " Puis j'entends aussi crier : " Prenez tous les téléphones, faut pas que ça sorte. Prenez tous les téléphones, faut pas que ça sorte. "» Cyril Hanouna: «Et là, vous êtes conduit où ?» Damien Tarel: «Là ensuite, je suis conduit à la gendarmerie.» Cyril Hanouna: «Vous avez vu que le président n'a pas porté plainte ?» Damien Tarel: «Oui, oui. J'ai été condamné par le préfet de la Drôme.» Valérie Bénaïm: «Vous dites ne pas regretter ?» Damien Tarel: «Non, non, je n'ai aucun regret, non.» Cyril Hanouna: «Vous n'avez aucun regret ?» Damien Tarel: «Non ! Surtout dans la situation actuelle avec le passe sanitaire. Je pourrais avoir des regrets, peut-être, sur la vision de la France à l'étranger. Néanmoins, j'ai reçu beaucoup de soutiens, notamment de l'étranger, qui ont su faire le distinguo entre le président de la République et le peuple français. Pour moi, il y a aucun courage. J'ai juste été moi-même. À ce moment là, j'ai vu quelque chose d'indigne. J'ai vu des gens qui ont été privés d'expression. Et moi, j'ai trouvé ça inadmissible.»

«Vous insultez tous ceux qui soutiennent ce geste ?»

Raymond Aabou: «Ce n'est pas bien ce qu'il a fait. Déjà, il regrette pas et ce sont les institutions que tu insultes, tu insultes la France. On s'est fait traiter d'abrutis dans le monde entier, juste parce que tu as mis ta petite gifle de bouffon. Parce que pour moi, tu es un petit bouffon de cour d'école.» Damien Tarel: «Il y a quelque chose que je ne comptend pas. Vous insultez tous ceux qui soutiennent ce geste ?» Raymond Aabou: «Mais non, je n'insulte pas tous ceux qui soutiennent ce geste, parce que les gens qu'on dit : " Tu nous as fait plaisir " soit disant que tu appelles les gilets jaunes, parce que ça te fait plaisir de les appeler les gilets jaunes. C'est quand la dernière fois que tu as croisé un gilet jaune ?» Damien Tarel: «À ma sortie, j'étais avec les gilets jaunes.» Raymond Aabou: «Mais tu vas en faire la politique, tu es parti pour, regarde-toi.»

«Quelles sont les conséquences sur la politique ? Aucune»

Damien Tarel: «Non, je ne veux pas en faire de la politique. Je n'ai pas envie d'être un symbole. J'ai juste été moi-même. Je ne comprends pas cette indignation. Pour moi, la vraie violence, elle est là. Regardez. Est-ce qu'on peut parler ici ? Est-ce qu'on peut s'exprimer ?» Raymond Aabou: «Il t'a invité déjà. Ça avait été moi, je ne t'aurais même pas invité. Il est gentil déjà.» Damien Tarel: «Je pense qu'aujourd'hui, on vit dans une république qui a été conçue pour faire appel au référendum. Et aujourd'hui, on ne fait plus appel au référendum.» Géraldine Maillet: «Et donc on gifle ?» Damien Tarel: «Quels sont les moyens d'expression quand on exfiltre tous les manifestants ?Aujourd'hui, ça fait plus de 2 ans, que tous les week-ends il y a une manifestation en France. Quelles sont les conséquences sur la politique ? Aucune.»



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