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Publié le 21 novembre 2022

Crédit vidéo : Fun Radio

Source : https://funradio.fr

L'humoriste Edgar-Yves, boycotté après un sketch sur Bolloré, s'explique : « Hanouna, c'est de l'hypocrisie »

L'humoriste Edgar-Yves était l'invité de l'émission « Cartman sur Fun Radio » diffusée ce mardi 15 novembre sur Fun Radio.


“ Edgar-Yves s'est retrouvé blacklisté du groupe Canal+ ”

Edgar-Yves, humoriste français, a récemment participé à "La Grosse Rigolade Spéciale Stand-Up" sur C8, une chaîne du groupe Canal+. Lors de cette émission, l'artiste a fait un sketch évoquant les rapports entre les industriels français et les élites africaines, notamment Vincent Bolloré. Bien qu'il n'ait pas mentionné explicitement le nom de Bolloré, ce sketch a été coupé et Edgar-Yves s'est retrouvé blacklisté du groupe Canal+. Dans une conversation avec Cartman, Edgar-Yves explique que, selon lui, il est dans son droit en tant qu'humoriste d'aborder ces sujets avec finesse et esprit.

Cartman sur Fun Radio (illustration) - © Fun Radio

“ La neutralité des médias en France ”

Il raconte qu'il a été officiellement blacklisté du groupe Canal+ et interdit d'accès à C8 suite à ce sketch. L'humoriste déplore cette situation, d'autant plus qu'il n'a même pas cité le nom de Bolloré à l'antenne. Edgar-Yves a également évoqué le problème de la neutralité des médias en France. Selon lui, les médias ne peuvent plus être neutres car la majorité de la presse appartient à quelques milliardaires, ce qui limite la liberté d'expression. Il plaide pour un système limitant la part que ces personnes détiennent dans les médias afin de garantir leur neutralité.

Cartman sur Fun Radio (illustration) - © Fun Radio

“ Les médias sont majoritairement contrôlés par un petit nombre de milliardaires ”

Quant à la réaction de Cyril Hanouna, animateur de l'émission, Edgar-Yves juge hypocrite le fait qu'il ait affirmé que l'on pouvait tout dire sur sa chaîne alors qu'il venait d'être censuré pour avoir simplement fait allusion à Vincent Bolloré. L'humoriste invite les médias à assumer leur manque de neutralité et à ne pas prétendre le contraire. Cette affaire soulève des questions importantes sur la neutralité des médias, la concentration de leur propriété et la liberté d'expression en France. Le cas d'Edgar-Yves illustre les limites imposées aux artistes et aux journalistes dans un contexte où les médias sont majoritairement contrôlés par un petit nombre de milliardaires.



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