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Publié le 31 décembre 2022

Simple, clair et net : l'excellente intervention d'un « petit bourgeois planqué »

L'interview d'un homme par le média « Civicio » lors de la « Marche contre la vie chère » qui a eu lieu le dimanche 16 octobre 2022.


“ Ce sont des larbins au service de la banque et de l'industrie. ”

Un manifestant : « Aujourd'hui, ce ne sont pas des hommes politiques qui nous gouvernent, ce sont des larbins au service de la banque et de l'industrie. Ils ne s'en rendent même pas compte. Je m'en fou d'eux mais il faut un État du bien public. Mais ils ne sont pas au service du bien public. Pour eux, une inflation à 6 % et des salaires à 5 % d'augmentation, ils ne sont pas capables de calculer que ça veut dire que les salaires baissent. Mais eux, les riches, les dividendes et tout, ils continuent à augmenter. Non mais c'est un monde de fous ! »


“ Macron est un trader et un banquier au service du fric. ”

Un manifestant : « Nous sommes dans un monde qui va au désastre, un monde où l'humain ne compte plus, où les richesses sont inouïes et scandaleuses, où moi je suis un privilégié avec ma maison à la campagne et tout mais je suis contre l'héritage. Je suis pour les salaires de 1 à 5 et je suis pour un État fort, des services publics et un autre monde totalement différent et totalement humain, où la culture, les relations humaines, la gestion de la collectivité, bah c'est comme la Convention citoyenne pour le climat, vous prenez 150 citoyens, ils sont capables de vous mettre 98 % des mesures. Mais le problème c'est que Macron, qui est un trader et un banquier au service du fric, et bien, il ment comme il respire. »


“ C'est simple, il faut une révolution. ”

Un manifestant : « Je pense aujourd'hui que tout le monde sait que le monde va dans le mur. Mais dans le mur, ça veut dire l'effondrement climatique, l'effondrement social, l'effondrement humain. Qu'est-ce qu'il faudrait ? Ah ben aujourd'hui, c'est simple, il faut une révolution. C'est indispensable, même si c'est compliqué. Ah oui, ils ont des beaux discours, etc. Mais non ! Et c'est un intellectuel qui vous le dit, c'est un petit bourgeois planqué. Mais moi, je suis contre l'héritage, pour les salaires de 1 à 4, parce que je veux un monde, pour les générations, pour vous, pour mes enfants, pour les générations futures. J'ai le courage d'imaginer un monde, c'est ça le politique. Et eux non. »



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