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Publié le 13 février 2022

Agacée, une journaliste de CNews lance une pique à l'exécutif: «Et pourquoi pas des abrutis tant qu'on y est ?»

Sonia Mabrouk intervenait lors de son émission «Midi News» diffusée ce jeudi 10 février 2022 sur CNews.

«Et pourquoi pas des abrutis tant qu'on y est ?»

Sonia Mabrouk: «Ces convois qui convergent, on va parler dans quelques instants de la façon dont ils sont qualifiés, appréhendés, notamment par un ministre qui a qualifié ces convois : de convoi de la liberté et de la honte également. Alors déjà, on pointe le danger, qu'il y aurait des populistes, voire même des extrêmes et pourquoi pas des abrutis tant qu'on y est ?» Nathan Devers: «Nous sommes en février. Ça fait aujourd'hui deux ans, moins un mois, que les libertés sont restreintes de manière durable, soit disant pour la crise, mais c'est une crise qui dure depuis deux ans. Que les libertés sont restreintes dans l'indifférence quasi générale. Il ne s'agit pas d'être libertaire, il ne s'agit même pas de demander leur extension, il s'agit juste de vouloir les protéger, celles qui existent déjà, de protéger les libertés publiques. Ces voies là sont extrêmement rares et qu'elles ne sont pas entendues, qu'elles sont méprisées. Non seulement par le gouvernement, mais par une grande partie aussi des Français.»

«Sans essayer de comprendre, on tape dessus»

Nathan Devers: «Et il est tout à fait normal qu'il y ait à un moment des gens qui disent que les libertés existent et on ne peut pas les voir comme ça être restreintes, être jugulées pendant 2 ans sans réagir, en acceptant et en baissant les bras et en acquiesçant. Qui, en France, dans la classe politique, a vraiment critiqué les politiques liberticides ? Qui a critiqué l'obligation du port du masque ? Qui a critiqué les confinements ?» Sonia Mabrouk: «Vous !» Nathan Devers: «Non, mais je ne suis pas politicien. On n'est pas élu justement.» Sonia Mabrouk: «Je rappelle que vous étiez là, que vous l'avez dit, mais vous avez raison.» Nathan Devers: «Mais on n'est pas dans la classe politique.» Sonia Mabrouk: «Et peut-être que beaucoup se désespèrent de voir qu'il y a une forme d'alliance entre Valérie Pécresse sur le passe, Emmanuel Macron, etc...» Nathan Devers: «Même à l'international. C'est-à-dire que des gouvernements de gauche, de droite, de tous les bords se sont retrouvés quasiment tous, à part la Suède, à part quelques pays, pour mener cette politique. Donc là, c'est une question qui dépasse même les clivages politiques classiques.» Sonia Mabrouk: «Ça recommence, comme avec les gilets jaunes du début. Sans essayer de comprendre, on tape dessus.»



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