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Publié le 09 décembre 2021

Crise: l'analyse éclatante de Nathan Devers laisse le plateau sans voix

Nathan Devers intervenait lors de l'émission «Midi News» diffusée ce jeudi 9 décembre 2021 sur CNews.

«Quand on accepte des mesures absurdes d'un gouvernement, et bien le gouvernement après ne va pas vous respecter»

Nathan Devers: «J'aurais deux petites remarques : d'abord sur les patrons de boîtes de nuit et des discothèques. Alors évidemment, je compatis, c'est les premières victimes économiques parce qu'ils ont été fermés le plus de mois. C'est terrible. Cela dit, ils ont été les premiers à cautionner le passe sanitaire puisqu'ils ont été les premiers à le respecter. Et ils étaient à ce moment là dans le discours de dire...» Sonia Mabrouk: «Ils voulaient travailler, Nathan.» Nathan Devers: «Bien sûr. Mais le problème, c'est une question de rapport de force. C'est-à-dire que quand on accepte des mesures absurdes d'un gouvernement, et bien le gouvernement après ne va pas vous respecter. Après, le jour où il se réveille le matin en disant : ce soir, on ferme les boîtes de nuit. Ils n'ont pas peur, ils n'ont pas peur du rapport de force, il n'y a pas de bras de fer. Donc, à partir de là, ce n'est pas une surprise que les boîtes de nuit ferment. Et si demain, ils veulent fermer les restaurants, ils le feront sans problème.»

«Le principe du bouc émissaire»

Nathan Devers: «Et sur les enfants masqués, j'aurai une toute petite remarque. Que les enfants soient les boucs émissaires de cette situation, on le voit depuis deux ans. Mais normalement, le principe du bouc émissaire depuis son invention, c'est un symbole biblique. C'est qu'on prend ce qu'il y a de pire dans une société. On prenait le bouc, c'était un animal un peu laid, un peu vilain. On le prend et on le sacrifie pour aller mieux. Et là, ce qui est très paradoxal, c'est qu'on prend ce qu'il y a de meilleur dans notre société. C'est-à-dire que l'on prend l'avenir, on prend la jeunesse, on prend notre société de demain, on prend la France du futur et on la traite comme le pire et comme le bouc émissaire.» Sonia Mabrouk: «On veut le sacrifier au nom du bien, de la protection de tous.» Nathan Devers: «Oui, mais donc là, il faudrait appeler ça un agneau émissaire. On prend le plus bel animal, la plus belle part de nous mêmes et on la sacrifie. Et ça, c'est très grave.» Sonia Mabrouk: «Bonne remarque.»



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