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Publié le 12 février 2021

Jérôme Rodrigues règle ses comptes sur BFM TV

Jérôme Rodrigues était l'invité du journaliste Bruce Toussaint sur la chaine BFM TV ce jeudi 11 février 2021.

«Ça va vous paraître un peu malvenu ce que je vais vous dire»

Jérôme Rodrigues: «Alors monsieur Toussaint, ça va vous paraître un peu malvenu ce que je vais vous dire. Vous m'avez invité aujourd'hui sur votre plateau et je vous garantis que j'attends ce moment depuis des mois. Depuis des mois, j'en prends plein la gueule de la part des médias. Je n'ai jamais eu le droit de réponse. Concernant Darmanin, j'ai fait les grosses pages sur votre chaîne, on ne m'a jamais donné le droit de parole. Concernant les accusations de madame Schiappa, qui a pris une vidéo de fake news pour pouvoir m'allumer la tronche, je n'ai eu le droit à aucun droit de réponse. Concernant les Gilets Jaunes: Tout ce qui peut être raconté sur les Gilets Jaunes. Toutes les saloperies qu'on peut entendre au niveau des Gilets Jaunes, personnes que je défends, personnes avec qui je milite, personnes avec qui j'essaye de faire entendre nos revendications ou revendications que je ne voulais pas entendre.»

«J'aimerais un peu plus d'humanité de la part de votre chaine»

Jérôme Rodrigues: «Aucun droit de réponse. Alors aujourd'hui je vais prendre ces 5 minutes d'antenne, non pas pour parler de moi, mais pour parler de tous ceux qui souffrent de toute cette frustration que je vais déballer sur votre plateau aujourd'hui, d'en prendre plein la gueule et de n'être jamais invités pour pouvoir répondre. Alors oui, Rodrigues, il a pris une balle. Oui, aujourd'hui, il y a deux policiers qui sont mis en examen, je l'entends. Je n'ai pas envie de parler de mon propre cas, parce que c'est très douloureux et j'ai du mal à formuler les choses. Mais j'aimerais, s'il vous plaît à un moment donné, un peu plus d'humanité de la part de votre chaine. Parce que les policiers qui m'ont fait ça ont détruit ma vie, mais pas que: Le gouvernement a détruit ma vie, l'Etat a détruit ma vie, certains médias ont détruit ma vie. À me faire passer pour le plus grand dealer de France, à me faire passer pour le plus grand escroc de France, à me faire passer pour la personne qui veut créer un climat de violence.»

«Je passe pour un mec hyper violent sur les médias»

Jérôme Rodrigues: «Le 27 janvier 2019, sur mon lit d'hôpital, vous avez vos journalistes qui essaient de passer par la fenêtre. Ne serait-ce que pour avoir la primeur de mes paroles. J'ai appelé au calme, j'ai appelé à la non-violence, et constamment je passe pour un mec hyper violent sur les médias. Je suis pour le débat, on a le droit à un droit de réponse. Dernier en date, monsieur Macron, qui compare les Gilets Jaunes aux pro-Trump qui ont pris le Capitole. Qu'est-ce qu'on répond à cela? Rien, parce qu'on n'a même pas le droit de réponse. Vous voyez ce que je porte-là? C'est mon garde-fou, je garde toute ma vie parce que j'ai besoin d'avoir des preuves. Parce qu'un moment donné on me fait passer pour un con et j'ai besoin aussi d'apporter les preuves. Je vous aime bien monsieur Toussaint, vous faites partie de ceux que je préfère sur la chaîne. Mais un jour j'ai eu un entretien avec madame Pigalle, que vous connaissez très bien, et qui m'avait dit: "Vous inquiétez pas, monsieur Rodrigues, vous aurez droit à des droits de réponse". Je suis venu une seule et unique fois sur le plateau de Madame de Malherbe et combien de fois je les ai interpellés pour pouvoir avoir ne serait-ce que m'expliquer sur diverses choses. Je n’en ai jamais eu le droit.»

«Deux membres du ministère de l'Intérieur qui étaient à l'arrière et qui n'étaient pas venus avec les documents concernés»

Bruce Toussaint: «Vous êtes là aujourd'hui? Et vous remarquez que je vous laisse parler?» Jérôme Rodrigues: «Mais je vous en remercie.» Sarah-Lou Cohen (Journaliste): «Vous avez dit: "J'ai été blessé par une balle". Est-ce que vous reconnaissez les conclusions de cette expertise? Ou est-ce que vous la contestée?» Jérôme Rodrigues: «La seule chose que je reconnais c'est que pendant cette expertise au sein du bureau auquel j'ai fait face à un docteur et un expert en balistique pour être précis. Il y avait deux membres du ministère de l'Intérieur qui étaient à l'arrière et qui n'étaient pas venus avec les documents concernés. Ils avaient oublié de les prendre. Donc cette expertise j'ai un peu du mal.» Bruce Toussaint: «Votre entrée en matière était un peu rude quand même.» Jérôme Rodrigues: «Vous savez quand je me balade sur Paris et que l'on me dit: "Jérôme tu es en train de te faire ramasser sur BFM". Vous savez, c'est un petit peu rude pour moi aussi.» Bruce Toussaint: «Bien, on ne va pas refaire le débat.»



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