SOCIAL

Publié le 05 octobre 2023

Poussé par le désespoir, cet étudiant avoue recourir à une méthode prohibée pour survivre

Survivre en tant qu'étudiant face à la hausse des prix alimentaires : Un cri d'alarme

Dans une société où les prix de l'alimentation ne cessent de grimper, être étudiant peut parfois ressembler à une lutte acharnée pour la survie. Les médias se font l'écho de cette dure réalité. Sur BFM TV, un étudiant du nom de Pierre révélait récemment l'une des façons tragiques qu'il avait adoptées pour faire face à ces hausses incessantes.

Pendant l'émission "Le Live Toussaint", Pierre a partagé avec Bruce Toussaint son expérience personnelle, loin d'être isolée. Poussé par le désespoir, il reconnaît avoir adopté une stratégie prohibée pour se nourrir. Malheureusement, ce n'est pas un acte isolé : certains étudiants sont de plus en plus nombreux à être poussés à ces extrémités à cause des prix trop souvent inabordables dans les enseignes alimentaires. Ces actions, bien que répréhensibles, reflètent une détresse profonde. Selon Pierre, à la fin du mois, et parfois même dès le début, ses finances sont tellement serrées qu'il est poussé à "faire ce genre de choses".

Un miroir de la société

Bruce Toussaint, interloqué, s'interroge sur la possibilité de commettre de tels actes dans des magasins dotés de systèmes de vidéosurveillance avancés. La réponse de Pierre est simple : il "oublie" sciemment de scanner certains produits à la caisse. Ce n'est pas tant une question de malveillance que de nécessité. Il calcule rapidement que si certains produits sont omis, cela pourrait lui permettre d'avoir assez de pâtes pour tenir jusqu'à la fin de la semaine.

Le témoignage de Pierre met en lumière une facette sombre de notre société. Alors que l'éducation est souvent perçue comme un passage obligé vers une vie meilleure, il est inquiétant de constater que les étudiants, futurs acteurs et leaders de notre société, sont poussés à de tels extrêmes pour subvenir à leurs besoins primaires.

Des solutions à envisager

Face à cette précarité grandissante, des mesures doivent être prises. Les établissements d'enseignement, les gouvernements et les entreprises privées peuvent jouer un rôle déterminant. Par exemple, la mise en place de banques alimentaires spécialement dédiées aux étudiants, des tarifs préférentiels dans les supermarchés ou des aides directes pourraient atténuer le poids de la hausse des prix sur leurs maigres budgets.

Cette situation soulève également la question de la solidarité. Comment notre société peut-elle permettre que des jeunes, censés être notre avenir, en arrivent à de telles extrémités ? Les étudiants ne devraient pas avoir à choisir entre se nourrir et s'éduquer. Il est essentiel de repenser notre approche de l'aide sociale et de créer des réseaux de soutien efficaces pour ces jeunes en détresse.



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