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Publié le 06 février 2021

«Vieux schnocks» Laurence Ferrari s'agace et remet deux invités à leur place !

Le docteur Laurent Alexandre et le journaliste Jean-Claude Dassier étaient les invités de Laurence Ferrari ce mardi 2 février 2021 sur CNews.

«Les gamins d'aujourd'hui vivent mieux que jamais»

Laurent Alexandre: «Quand moi, j'avais 20 ans 80, chaque fois qu'on baissait, on avait peur d'attraper le sida et de mourir et l'espérance de vie des sidéens, quand on était jeune, était de 11 mois, on attrapait le sida en janvier et on mourait avant Noël. En 1960, vingt ans plus tôt, quand on avait 20 ans, on était dans les Aurès, 1,5 millions de jeunes Français étaient en Algérie. En 40, les jeunes, ils avaient les camps, la Shoah et puis le rationnement. Et en 1920, ils sortaient de la guerre de 14-18 où 1,5 millions de jeunes avaient été tués et des centaines de milliers de jeunes étaient amputés ou gueules cassées. Les gamins d'aujourd'hui vivent mieux que jamais.» Laurence Ferrari: «Ils n'ont pas de problèmes psychologiques ?» Laurent Alexandre: «Bien sûr que les jeunes ont des difficulté mais la vie des jeunes n'a jamais été aussi douce qu'à l'heure actuelle par rapport aux épreuves du passé. Il y a 60 000 jeunes Français qui ont été zigouillés dans les Aurès, en Algérie. C'était quand même plus difficile que d'être confiné dans sa chambre de bonne quand on est étudiant même si c'est difficile, je le reconnais. Relativisons.»

«Mais arrêtez ! Ce sont des discours de vieux schnocks, ça !»

Laurence Ferrari: «Ils font la queue devant les banques alimentaires, enfin, franchement, on n'est pas non plus dans des années extraordinaires pour la jeunesse.» Laurent Alexandre: «Allons faire un tour cinq minutes en 1917, tous les deux sur le Chemin des Dames, et on en parlera.» Laurence Ferrari: «Regardez ! Des centaines de mètres de queue !» Jean-Claude Dassier: «Et bien, ils apprendront que la vie ce n'est pas rose tous les jours.» Laurence Ferrari: «Mais arrêtez ! Ce sont des discours de vieux schnocks, ça ! Ouvrez les yeux et allez les voir ces gamins, là, franchement ! Ce n'est pas possible !» Laurent Alexandre: «La jeunesse n'a jamais eu une vie aussi facile.» Rachida Inaoui Rozé: «Ils ont peut-être une vie facile, mais mentalement, ils sont beaucoup plus fragiles.» Laurent Alexandre: «Ils font leur chochotte.»

«Ceux qui n'ont pas de travail, pas de stage d'apprentissage, rien quoi !»

Jean Garrigues: «On est en contact avec des cas comme ça, des cas sociaux, des cas psychologiques qui sont durs et c'est un traitement particulier.» Laurence Ferrari: «Il n'y a pas que les étudiants, il y a tous les autres, ceux qui n'ont pas de travail, pas de stage d'apprentissage, rien quoi !» Jean Garrigues: «Les étudiants, ce sont peut-être les moins touchés parce que ce sont eux qui, a priori, auront éventuellement des débouchés professionnels, les plus riches.» Jean-Claude Dassier: «Les étudiants, en principe, ont et préparent un avenir et c'est vrai, tu as raison de citer un chiffre, il y a entre un million et un million et demi de jeunes, depuis des années, ça ne date pas du virus qui sortent ou qui ne sont pas, eux, dans les écoles ou les universités, qui n'ont pas de métier, qui n'ont pas de formation ça, c'est un vrai problème. Ceux-là ont raison de s'inquiéter parce que ou ils deviennent délinquants ou on ne sait pas ce qu'ils deviennent.»



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