POLITIQUE

Publié le 14 mai 2021

Libertinage de certains députés et ministres? Jean Lassalle balance tout à l'Assemblée !

Le député Jean Lassalle a décidé de balancer en séance publique à l'Assemblée nationale ce mardi 11 mai 2021.

«De très nombreux de nos collègues y avaient leurs habitudes dans des mandats précédents»

Jean Lassalle: «Je me dois de reconnaître qu'il y a des sujets qui restent tabous dans notre assemblée à un moment aussi important. Je veux par exemple parler de celui des discothèques. Alors, les plus anciens d'entre nous savent que les lieux d'échangisme ou de libre-échangisme sont restés ouverts durant tout le confinement. De très nombreux de nos collègues y avaient leurs habitudes dans des mandats précédents, et je ne compte même pas les ministres.» Annie Genevard (Présidente de séance): «Monsieur Lassalle, vous vous égarez là, revenons au sujet.»

«Comment peut-on expliquer cette inégalité de traitement avec les discothèques ?»

Jean Lassalle: «Attendez, laissez-moi parler, il y a trop bruit là. Vous n'avez pas fait comme l'arbitre ? Vous n'avez pas arrêté l'écoulement du temps ?» Annie Genevard: «Non, non continuerz, non, je ne vous coupe pas la parole, je vous demandais de recentrer votre propos.» Jean Lassalle: «Alors comment peut-on expliquer cette inégalité de traitement avec les discothèques ? 45.000 emplois, dont 1,3 milliard de pertes jusqu'à maintenant, en se privant de 16.000 agents de sécurité cet été. 30.000 jeunes, pour la plupart étudiants, beaucoup en médecine, qui n'ont plus de lieu de stage.

«Font-ils partie des Français qui travaillent, oui ou non ?»

Jean Lassalle: «Bien entendu, 10 millions de jeunes 18-25 ans sans encadrement cet été, qui feront des fêtes sauvages sans encadrement, partiront à l'étranger pour profiter de l'ouverture de discothèques ailleurs. En fait, j'ai vraiment du mal à comprendre, madame la Présidente, le 5 mai les représentants des discothèques ont déposé une demande au Conseil Constitutionnel pour arbitrer cette injustice et inégalité de traitement. Mais enfin, font-ils partie des Français qui travaillent, oui ou non ? Ils ont investi des sommes très lourdes, pour la plupart ils sont jeunes et ruinés. Je vous remercie madame la Présidente.» Annie Genevard: «Merci, monsieur Lassalle.»



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