SANTÉ

Publié le 02 juillet 2022

« Vous m'avez gonflé pendant 2 ans » Mourad Boudjellal s'en prend à un médecin de plateau TV

Mourad Boudjellal intervenait lors de l'émission « Les Grandes Gueules » diffusée ce vendredi 1er juillet 2022 sur RMC.

« Vous m'avez gonflé pendant deux ans »

Professeur Enrique Casalino : « Hier, j'ai pris le métro de Saint-Antoine jusqu'à place Pereire. J'ai fait 40 minutes de métro. Il y a moins de 10 % des gens qui portent un masque. Ça ne marchera pas ! Pour que le port du masque protège, il faut qu'il y ait plus de 80, 85, 90 % des gens qui portent le masque. » Olivier Truchot : « Donc, il faut le rendre obligatoire à nouveau dans les transports en commun ? Soyons clairs. » Professeur Enrique Casalino : « Oui, mais, à côté de ça, est-ce que vous avez vu une campagne ? " Hé ho les gars, portez le masque, protégez-vous ! " Où sont les valeurs positives ? » Mourad Boudjellal : « Je voulais vous dire que vous m'avez gonflé pendant deux ans. Voilà, pendant deux ans, j'avais l'impression d'être en consultation médicale, jour et nuit, sur des choses que vous ne maîtrisez pas. Je suis désolé de vous le dire, mais c'est bien que les médecins aient envie d'avoir une vie audiovisuelle, d'être reconnus dans la rue, de pouvoir écrire des bouquins. »

« Sur les choses essentielles, vous ne comprenez rien »

Mourad Boudjellal : « Mais vous ne savez pas pourquoi le covid est arrivé, vous ne savez pas pourquoi il revient et vous ne savez pas quand il disparaîtra. À part que vous avez un avis sur tout. Mais sur les choses essentielles, vous ne comprenez rien et vous en savez aussi peu que moi. Et à part ça, vous n'êtes pas dans la prévision, vous êtes dans la prédiction, tous. Vous avez chacun des prédictions sur ce qui va se passer. Alors, ça permet de passer à la télé, vous allez vous créer un climat anxiogène et ensuite vous débordez sur un avis sur tout, alors que vous n'avez pas une délégation de l'autorité publique pour nous donner votre avis sur le covid et on ne vous a pas demandé une consultation. Et malgré ça, vous venez avec ce climat anxiogène depuis deux ans, vous avez massacré une jeunesse qui est dans ce climat anxiogène. Vous nous expliquez comment on doit vivre, alors qu'on a compris, nous sommes des gens responsables. Le covid est là, on va se protéger, mais on n'a pas besoin qu'on nous répète sans arrêt, qu'on nous materne ou paterne. » Olivier Truchot : « Disons qu'on ne se protège pas assez puisqu'il n'y a pas assez de masques. »

« On est arrivé dans une espèce de dictature »

Alain Marschall : « Est-ce que tu mets le masque dans les transports ? » Mourad Boudjellal : « Je le mets dans le métro, quand je prends le métro. » Alain Marschall : « Et dans l'avion ? » Mourad Boudjellal : « Je ne prends pas l'avion. » Alain Marschall : « Et dans le train ? » Mourad Boudjellal : « Non. Mais je veux dire, on prend ses risques. Après je veux dire, c'est pas la peste ou le choléra. Le covid est là, on sait qu'on fait avec, mais il faut vivre. Vous savez, on va mourir à un moment, on va mourir, je veux dire. Et on peut trouver 100 raisons aujourd'hui de faire une consultation médicale parce que vous avez une attitude qui n'est pas bonne. Pas seulement par rapport au covid, on peut avoir de l'embonpoint, on peut trop fumer, on peut trop boire, on peut faire plein de choses et on n'est pas sans arrêt en train de nous répéter, de nous répéter " il ne faut pas boire ", etc. On est arrivé dans une espèce de dictature. Même si vous êtes plutôt sympathique, je vous le dis, à force de nous répéter les mêmes choses, vous nous gonflez. »



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