SANTÉ

Publié le 21 janvier 2022

«Arrêtons de paniquer les gens» Gérald Kierzek persiste et signe sur Europe 1

Gérald Kierzek était l'invité de l'émission «Europe Matin» diffusée sur Europe 1 ce jeudi 20 janvier 2022.

«Il serait souhaitable de relativiser»

Sonia Mabrouk: «Nous sommes à près de 500.000 ou presque nouveaux cas détectés en 24 heures. Pourquoi dites-vous que ça n'a plus de sens de tester aujourd'hui ?» Gérald Kierzek: «Parce que quand on cherche, on trouve. Donc plus vous testez, plus vous trouvez. Si, lors de la première et deuxième vagues, qui étaient des vagues hospitalière, de cas de saturation hospitalière, on avait eu des tests et on avait testé, peut-être qu'on aurait eu les mêmes chiffres 500.000, un million. Donc, plus on cherche, plus on trouve et plus on panique. Et ça a un vrai effet négatif de paniquer les gens, de paniquer les médias, de paniquer les politiques également. Alors qu'il serait souhaitable de relativiser. Ce n'est pas parce que vous êtes positif, que vous êtes malade. Chaque année, on ne fait pas des tests PCR pour la grippe ou pour d'autres virus, donc, ça n'a pas de conséquences. L'autre chose, c'est que vous soyez positif ou négatif, est-ce que ça change quelque chose ?»

«Arrêtons de paniquer les gens»

Gérald Kierzek: «Si vous êtes infirmière, vous êtes positive au covid, vous allez quand même au boulot. En tant que médecin praticien, quand je fais un test, c'est qu'en fonction du résultat, j'ai une conduite à tenir qui est différente. Et on voit bien que là, la conduite à tenir, elle est la même. Donc arrêtons de paniquer les gens.» Sonia Mabrouk: «Arrêtons de paniquer, on comprend l'aspect psychologique, est-ce que malgré tout ce n'est pas une cartographie régulière des contaminations qui pourrait être utile pour savoir si le pic de cette vague est dépassé ou pas ? Aucune utilité pour vous ?» Gérald Kierzek: «Il faut qu'on arrête de parler de vague, de pic, etc. Parce que première et deuxième vagues, c'était des vagues de saturation hospitalière en Ile de France et dans le Grand Est. Et puis, progressivement, on a glissé en termes de mots et sémantiquement, et on est arrivé à des vagues, non plus d'hospitalisation, mais des vagues de cas positifs. Rappelez-vous, on comptait les morts, après on a compté les réanimations, après on a compté les hospitalisations, j'allais dire que c'est une épidémie de courbes.» Sonia Mabrouk: «L'indicateur dont je vous parle à l'instant n'a plus de sens ?» Gérald Kierzek: «C'est un mauvais indicateur. Le seul indicateur pertinent, ce sont les gens malades et pas du tout les gens positifs au covid.»



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