SANTÉ

Publié le 10 avril 2021

Ce professeur dénonce: «On privilégie la santé de quelques-uns au détriment de la liberté de tous»

Le professeur Michaël Peyromaure était l'invité de l'émission «Bercoff dans tous ses états» diffusée ce samedi 9 avril 2021 sur Sud Radio.

«Ceux qui décident dans notre pays jouent plutôt le côté absurde des décisions que le côté bon sens»

André Bercoff: «Le port du masque obligatoire sur les plages sous peine d'une amende de 135 euros, alors que l'on a entendu partout que justement, en plein air, au bord de la mer ou dans la montagne, le masque, franchement, ne servait pas à grand chose. Alors on ne comprend pas, aujourd'hui, en même temps des préfectures décident de rendre le port du masque obligatoire où ? Au bord de la mer. C'est quoi, ça ?» Pr Michaël Peyromaure: «Je suis du même avis que vous. C'est totalement absurde, pour reprendre le mot souvent utilisé. Il y a des choses de bon sens et il y a des choses absurdes et très souvent, malheureusement, ceux qui décident dans notre pays, comme dans d'autres pays d'ailleurs, jouent plutôt le côté absurde des décisions que le côté bon sens. Je suis comme vous sur ce sujet, je n'ai pas compris cette obligation de masque à l'extérieur quand il n'y a personne autour.»

«Il y a une espèce d'ambiance générale qui consiste à dire aux gens qu'on est face à une épidémie très, très, très, très grave»

André Bercoff: «Et on se demande encore une fois sans faire des spéculations. Mais c'est ce côté quand même qu'il y a eu depuis le début, on en parle avec vous, ce côté au fond d'organiser plutôt le côté pression, le côté peur, le côté attention, restez chez vous, confinez-vous, attention à ceci et qui provoquent, dans la population, vous le savez mieux que moi, des espèces de réactions quelquefois d'agressivité envers ceux qui ne portent pas le masque, etc. Est-ce que tout se passe comme si on avait des idées de manager par la peur, quelque part.» Pr Michaël Peyromaure: «Je ne sais pas si c'est une volonté délibérée de prendre le contrôle des citoyens par la peur, mais en tout cas, effectivement, il y a une espèce d'ambiance générale, dans le pays, depuis un an, qui consiste à dire aux gens qu'on est face à une épidémie très, très, très, très grave, qui tue beaucoup, alors que c'est objectivement faux en réalité. Je rappelle quand même que sur 1000 Français, sur 1000 Français, il y en a 1 ,4 qui est décédé de ce virus. Et la plupart du temps, ce sont des personnes qui ont passé 75-80 ans avec des comorbidité. Donc oui, cette épidémie est sérieuse. Oui, c'est un coup dur pour le pays et pour le monde.»

«On privilégie aujourd'hui la santé de quelques-uns au détriment de la liberté de tous»

André Bercoff: «Mais 1,4 sur 1000. C'est quand même...» Pr Michaël Peyromaure: «C'est très, très peu. Et la peur que j'ai, si vous voulez, c'est qu'on soit rentré dans un système, maintenant, où le principe de précaution est érigé en valeur suprême et où à l'avenir, quand on ne parlera plus du Covid, pour la prochaine maladie infectieuse qui va arriver, on fera la même chose, y compris pour la grippe banale qui ne tue que entre guillemets 15.000 personnes par an. Ça va devenir infernal, c'est-à-dire que l'on privilégie aujourd'hui la santé de quelques-uns au détriment de la liberté de tous.»



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