SANTÉ

Publié le 19 décembre 2021

Cet avocat enflamme tout un plateau: «Si vous avez peur, monsieur, vivez enfermé et laissez vivre les autres»

L'avocat Pierre Gentillet était l'invité de l'émission «Soir Info Week-End» diffusée ce samedi 18 décembre 2021 sur CNews.

«Ce n'est pas la santé qui doit être au sommet de notre hiérarchie des normes»

Thierry Vedel: «Vous savez très bien, vous qui avez fait du droit, vous savez très bien que les libertés publiques peuvent être limitées au nom de l'intérêt général.» Pierre Gentillet: «Alors c'est très intéressant ce que vous dites. En droit constitutionnel, la santé est un objectif à valeur constitutionnelle.» Thierry Vedel: «Absolument.» Pierre Gentillet: «Mais ça n'a pas pour effet de mettre sous cloche toutes les libertés fondamentales, dont des libertés fondamentales comme la liberté d'aller et venir, la liberté de conscience, la liberté de croyance, vous voyez ? Donc ce n'est pas la santé qui doit être au sommet de notre hiérarchie des normes juridiques. Non, ce n'est pas ça. Ce sont les libertés fondamentales et individuelles.» Thierry Vedel: «Le conseil constitutionel en décidera.»

«Le conseil constitutionel, ce n'est pas Dieu»

Pierre Gentillet: «Le conseil constitutionel, ce n'est pas Dieu. La santé c'est global parce que, les gens qui sont entrés en dépression depuis 2 ans, les suicides, les capacités cognitives des enfants qui ont baissé, ça, c'est à mettre en balance par rapport aux 100 morts qu'on a chaque jour, d'accord ? Nous n'allons pas vivre pendant des années comme ça. Je ne veux pas vivre avec le masque.» Patrice Arditti: «Mais on va vivre, probablement, malheureusement, (comme ça).»

«Si vous, vous avez peur, mais vivez enfermé, il y a pas de problème, mais laissez vivre les autres»

Pierre Gentillet: «Et bien ça, c'est franc, je vous en remercie. Mais moi, je ne veux pas vivre dans une société de gens masqués. Je ne veux pas vivre dans une société hygiéniste.» Patrice Arditti: «Comment allez-vous faire ?» Pierre Gentillet: «Parce que la majorité de la population n'a rien à craindre du virus. Et la population qui est fragile peut se faire vacciner. À ce moment là. Monsieur, on vit dans une cabane, on s'enferme, on se fait livrer, on arrête de vivre. Si vous, vous avez peur, mais vivez enfermé, il y a pas de problème, mais laissez vivre les autres.»



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