SANTÉ

Publié le 16 janvier 2021

Didier Maïsto se lâche: «Le couvre-feu à 18h est une mesure stupide»

Didier Maïsto était l'invité du site «Bas Les Masques» pour un face-caméra ce jeudi 14 janvier 2021.

«C'est une mesure complètement stupide»

Didier Maïsto: «De toute façon, ils y vont par petites touches, département par département, heure par heure, minute par minute, et effectivement, il n'y a aucune corrélation entre les décisions politiques et la réalité du terrain et les études scientifiques par rapport à ce virus. Personne n'a fait la démonstration jusqu'à ce jour que le couvre feu et que le couvre feu avancé, surtout, pouvaient faire gagner quoi que ce soit en termes de non propagation. C'est une mesure complètement stupide. Qu'est-ce qu'il va se passer ? On va finir de travailler pour ceux qui peuvent encore travailler, il y en a de moins en moins, à 16 heures. Il va falloir aller chercher les enfants à l'école et aller vite dans la supérette ou l'hypermarché.»

«On réduit nos libertés»

Didier Maïsto: «Donc, il va y avoir une affluence record très rapidement comme ça, parce que tout le monde va être dans le stress. Donc plus de mesures barrières, plus aucun protocole sanitaire et ça va être évidemment un facteur, selon moi, d'accélération, de propagation du virus et pas du tout un facteur de régression ou d'éradication. Ce n'est pas du tout une mesure adaptée. Ça n'a aucun sens, c'est de l'absurde à l'état pur. Par petites touches comme ça, on réduit nos libertés, nos libertés individuelles, nos libertés collectives, nos libertés d'aller et venir, de penser, de réfléchir parce que dès que l'on réfléchit, on nous traite de populiste, de dangereux ou de complotiste. C'est la négation de la pensée. Un recul aussi sur les relations sociales, culturelles, un recul sanitaire puisque l'on ne traite pas un certain nombre de pathologies lourdes comme les cancers, que l'on ne détecte plus, des ravages psychologiques pratiquement irréversibles chez les jeunes, chez les étudiants, chez les enfants aussi.»

«Irradié petit-à-petit la population»

Didier Maïsto: «Mais c'est vraiment un drame. En médecine, il y a quand même un principe, c'est d'abord soigner les gens et puis essayer toujours d'avoir en tête le ratio bénéfices/risques. Et là, il est largement dépassé. On voit que le remède est bien pire que le mal et que l'on va payer à long terme cette espèce de folie collective qui s'est emparée du pouvoir mais qui a irradié petit-à-petit la population par des politiques de la terreur, par une politique de la peur qui domine les gens en fait. Celui qui peut instiller et distiller, j'allais dire, la peur, maitrises les âmes. On peut très bien manipuler les gens par la peur, la peur du gendarme, la peur de se prendre une amende, la peur d'aller en prison, la peur de contaminer sa grand-mère parce que l'on culpabilise tout le monde. Tu aimes ta grand-mère et bien ne va pas la voir. On est dans une espèce de phobie collective. La science n'est pas croyance, la science, ce sont des faits. On les corrèle, on les analyse, on les critique, même cela c'est devenu impossible. Donc, oui, je pense qu'on nous prépare petit à petit, c'est un peu le supplice pour le coup chinois, c'est bien trouvé. Un petit tour de vis chaque jour. Et puis, il n'y a pas beaucoup de rebellions pour l'instant. Je pense que ça va changer.»



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