SANTÉ

Publié le 22 août 2021

Excédé par le passe, ce journaliste enflamme tout le plateau en décidant de ne pas se taire

La chroniqueuse Laurence Saillet intervenait lors de l'émission «L'Heure des pros» diffusée ce mardi 17 août 2021 sur la chaîne CNews.

«Et bien oui, ça c'est le bâton, on a bien compris. On a bien compris et vous continuez de l'agiter !»

Julien Pasquet: «Et voici que 68 millions de Français doivent être soumis à cette condition de passe sanitaire alors que 70% d'entre eux sont vaccinés, alors que la situation dans l'hôpital est loin d'être dramatique, je parle de la métropole.» Sylvain Maillard: «Si on avait pas mis le passe sanitaire en place. Est-ce que vous pensez, sincèrement, qu'il y aurait eu une accélération ?» Julien Pasquet: «Oui, je pense que les Français sont responsables, ils sont vaccinés.» Sylvain Maillard: «Concrètement ce n'est pas vrai. On était très en retard avant la prise de parole d'Emannuel Macron.» Laurence Saillet: «Excusez-moi, mais moi je tombe de ma chaise. Que vous trouviez compliqué d'aller faire un test si vous avez fait le choix de ne pas être vacciné ou si vous n'avez pas eu le temps de finir votre schéma vaccinal, moi, je trouve ça quand même sidérant. J'entends bien ce que vous dites, et il y en a qui pensent comme vous, mais enfin quand même, on est dans une situation que, vous, vous considérez comme pas si grave que ça mais moi, je pense que la rentrée scolaire peut apporter des difficultés.» Sylvain Maillard: «Et si on ferme tout dans un mois ? Vous direz qu'on n'a rien fait, que le gouvernement n'a rien fait ?» Julien Pasquet: «Et bien oui, ça c'est le bâton, on a bien compris. On a bien compris et vous continuez de l'agiter ! Ça on l'a bien compris.» Sylvain Maillard: «Vous savez comment on réagit des gens hier, quand ils ont vu les tentes avec les tests devant les centres commerciaux, avec les gens qui allaient faire un test plutôt que de se faire vacciner ? Il y a des gens qui n'ont pas eu le temps de finir, on est d'accord. Il y a plein de gens qui on dit : " Ras-le-bol que la France paye ces tests aussi cher pour que les gens aillent se balader dans les centres commerciaux. "» Julien Pasquet: «Mais ça c'est bientôt fini ? À la mi-octobre je crois ?»

«Ce passe sanitaire n'a pas d'intérêt, si ce n'est de diviser les Français»

Laurence Saillet: «Vous votre position c'est : " Oh là là, c'est trop compliqué d'aller faire un test. " Toustes les 72 heures, pardon, vous rentrez dans une pharmacie, vous ne payez pas, vous faites votre test et vous êtes tranquille pendant 72 heures..» Julien Pasquet: «Moi, ce que je vous dis c'est que ce passe sanitaire n'a pas d'intérêt, si ce n'est de diviser les Français. Et que sanitairement, il n'apporte aucune solution.» Laurence Saillet: «Il y a aussi des Français qui en ont ras-le-bol parce que 78% des Français ont reçu au moins une injection. Ils sont donc dans un schéma vaccinal qui est engagé. Ils en ont aussi ras-le-bol d'entendre râler untel et untel parce qu'ils ne veulent pas aller faire un test. Les tests ne sont pas payants, ce sont des milliards. Donc il y a un moment, si en plus vous râlez parce que vous devez allez faire votre test, ça va. Quand vous avez une terrasse qui est importante et que vous prévoyez de mettre les gens en terrasse dans l'hypotèse qu'ils n'ont pas besoin de passe sanitaire en terrasse. Si jamais les conditions climatiques ne s'y prêtent pas, vous ne pouvez pas faire manger les gens à l'intérieur parce qu'il y a une différence de traitement entre l'intérieur et l'extérieur. Vous ne voulez pas l'entendre ? Demandez à des restaurateurs si ce n'est pas la vérité ?» Julien Pasquet: «On ne parle pas de la même en fait.» Laurence Saillet: «Mais si. Les gens qui n'ont pas de passe sanitaire en terrasse, vu que vous n'aurez pas l'autorisation de les faire rentrer à l'intérieur...» Julien Pasquet: «Vous vous rendez compte ? Là, c'est une condition très précise. Votre justification c'est sur les terrasses, sur réservation, les jours où il pleut... Moi, je suis en train de vous parler d'un truc très simple : simplement de gens qui vont boire un verre, qui vont boire l'apéro en terrasse, sur une grande terrasse. Voilà ce dont je parle.» Laurence Saillet: «De toute façon, vous voulez avoir raison. Vous ne voulez pas entendre.» Julien Pasquet: «Non, j'adore avoir tort.» Sylvain Maillard: «C'est le cas alors !»

«Vous êtes sur le terrain des beaux quartiers parisiens qui ne sont peut-être pas le reflet...»

Laurence Saillet: «Quand vous aurez le bilan de ce qui se passe réellement. Non mais vous ne voulez pas entendre, même pas les arguments. Parlez avec des restaurateurs, c'est un bordel sans nom.» Julien Pasquet: «On fait que ça.» Laurence Saillet: «Le fait de faire deux cas de figure différents entre terrasses et intérieur.» Julien Pasquet: «Demandez aux italiens, ça se passe très bien là-bas.» Hassen Hammou: «La majorité des restautateurs que l'on entend en France ils veulent plutôt utiliser leur terrasse en haute saison et n'ont pas envie de rentrer dans des calculs compliqués comme tu nous les présentes en ce moment.» Laurence Saillet: «Ce qu'ils veulent surtout c'est rester ouverts. Vous avez raison, dites que ça ne se passe pas bien en terrasse. Ce n'est pas la vérité.» Julien Pasquet: «Moi j'écoute juste les témoignages. La question c'est : le passe sanitaire est-il nécessaire pour endiguer l'épidémie ? La réponse est non ! Il n'y a jamais eu un cluster sur une terrasse et ça embête tout le monde et les serveurs qui font la police sur des terrasses de 100 places ou vous avez un flux tendu.» Sylvain Maillard: «Non, non, ça se passe très bien.» Julien Pasquet: «Tout va bien madame la marquise. C'est formidable !» Sylvain Maillard: «Je vous emmènerai au Faubourg-Saint-Honoré qui n'est pas très loin d'ici.» Julien Pasquet: «Oui, oui, mais il n'y a pas que les beaux quartiers parisiens. Il n'y a pas que les beaux quartiers parisiens en France.» Sylvain Maillard: «Oui, mais moi je suis sur le terrain et, moi, je vous dis que ça se passe plutôt bien.» Julien Pasquet: «Vous êtes sur le terrain des beaux quartiers parisiens qui ne sont peut-être pas le reflet...» Sylvain Maillard: «Oui, je suis élu de ma circoncription.» Julien Pasquet: «Oui, oui, je ne vous le reproche pas. Mais il faut avoir une vision globale.»



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