SANTÉ

Publié le 23 février 2021

Fabrice Di Vizio démasque une députée macroniste à court d'arguments

L'avocat Fabrice Di Vizio et la députée LREM Anne Genetet étaient les invités de l'émission «TPMP» diffusée ce lundi 22 février 2021.

«Est-ce que vous avez des éléments ?»

Fabrice Di Vizio (Avocat): «Est-ce que vous vous rendez compte du poids des mots : le relâchement des Français ? Qu'est-ce que c'est que cette façon de poser les questions ? Les Français se relâchent. Les Français sont des enfants, effectivement, qui jusqu'ici étaient des enfants sages et maintenant ils se relâchent. Alors si on pouvait commencer par arrêter de se faire infantiliser, aller dans la rue quand il fait beau, c'est pas un relâchement, c'est normal, premier élément. Deuxième élément, Madame le député, est-ce que vous pourriez de nouveau, pardonnez mais c'est une question rituelle ici, est-ce que vous pourriez me donner deux études, non pas une mais deux études qui vous disent effectivement que le masque à l'extérieur et bien change quelque chose à l'épidémie ? Est-ce que vous avez des éléments ? Même le Haut Conseil de santé publique vous dit effectivement que le masque à l'extérieur, c'est inutile, sauf dans des circonstances très particulières. Donc, à un moment donné, si vous voulez, moi, je veux bien qu'on me parle du relâchement. Je veux bien qu'ici et là, tout le monde ait un avis sur tout. Mais sur quoi le fondez-vous ?»

«Est-ce que vous avez des études qui vous disent que le masque en extérieur, ça marche ?»

Anne Genetet (Députée): «Je voudrais simplement rappeler ça, on a tous compris maintenant que ça marche de porter un masque. A l'intérieur, ça marche.» Fabrice Di Vizio: «Non, Madame, on parle de l'extérieur. Je vous demande des études à l'extérieur.» Anne Genetet: «Ça marche de se laver les mains, ça marche le gel hydroalcoolique, ça marche de garder ses distances.» Fabrice Di Vizio: «Madame, vous ne répondez toujours pas à ma question. C'est une habiture sur ce plateau de ne pas répondre aux questions que l'on pose.» Anne Genetet: «Mais je ne suis pas au tribunal.» Fabrice Di Vizio: «C'est dingue quand même ! Non, Madame, ce n'est pas un argument de tribunal. Ca c'est de la sophistique. Je pose une question précise, c'est simple, est-ce que vous avez des études qui vous disent que le masque en extérieur, ça marche ? Oui ou non ?» Anne Genetet: «Est-ce qu'il y a un endroit aujourd'hui... ?» Fabrice Di Vizio: «Oui ou non ?» Anne Genetet: «Mais il est terrible ! Est-ce que je peux finir ma phrase ?»

«Madame, vous ne répondez pas aux questions»

Fabrice Di Vizio: «Madame, vous pouvez finir votre phrase si vous répondez à ma question.» Anne Genetet: «Sinon, je ne pourrai pas vous répondre. Vous ne saurez pas de quoi je veux vous parler.» Fabrice Di Vizio: «Madame, vous ne répondez pas aux questions, on a un temps imparti. Est-ce que oui ou non vous avez des études qui vous montre que le masque à l'extérieur, ça marche ? Oui ou non ?» Anne Genetet: «Dommage, j'avais besoin de 3 heures.» Fabrice Di Vizio: «Oui ou non ? Est-ce qu'il y a des études qui montrent que ça marche et que ça a une influence sur l'épidémie ?» Anne Genetet: «Vous êtes bien un avocat. Vous êtes bien avocat. Vous posez des questions pour que la seule réponse possible ce soit oui ou non. Je ne vous répondrai pas. Je ne me laisserai pas faire.» Fabrice Di Vizio: «Je suis désolé, mais, sur ce plateau, à chaque fois que j'ai quelqu'un en face, il est infoutu de répondre à mes questions.» Anne Genetet: «On vous connaît, on vous connaît, on n'a pas envie de répondre par oui ou par non.»

«Toute l'épidémie est gérée comme cela, avec une absence de précisions»

Fabrice Di Vizio: «Mais, Madame, vous venez de m'expliquer que vous êtes gênée parce que les Français ne portent pas de masque à l'extérieur et que ce n'est pas bien. Je vous dis que tout cela est fait pour lutter contre l'épidémie. Avez-vous des éléments qui vous permettent de dire que ça lutte contre l'épidémie là où le Haut Conseil de santé publique vous dis l'inverse ?» Anne Genetet: «Soyons un peu sérieux parce que je voudrais quand même être positive sur certains aspects.» Fabrice Di Vizio: «Avez-vous des éléments ?» Anne Genetet: «Ah je peux parler. C'est abominable. Rappeler simplement qu'aujourd'hui, il y a, effectivement, un département sur lequel il y a des mesures de port du masque obligatoire qui vont être prises dans les lieux publics hautement fréquentés, donc pas partout. On peut continuer à aller en forêt sans porter son masque quand on est tout seul. Ca c'est important.» Fabrice Di Vizio: «On ne peut pas discuter, c'est impossible. Toute l'épidémie est gérée comme cela, avec une absence de précisions. On n'a pas un seul élément de précision.»

«C'est une blague là ?»

Anne Genetet: «Je veux rappeler et je veux dire que ce que nous avons vu là, nous avons vu des Français qui profitent d'un moment de beau temps et il va y en avoir encore plus. C'est une bonne chose. On leur demande simplement à tous, notamment dans les Alpes-Maritimes, notamment en Moselle, notamment dans le département du Nord, dans la ville de Dunkerque, on leur demande s'il vous plaît, c'est super embêtant mais on leur demande...» Fabrice Di Vizio: «Pourquoi ? Vous demandez à des Français de porter un masque à l'extérieur, je vous demande sur quel fondement ?» Anne Genetet: «On demande de porter un masque également à l'intérieur.» Fabrice Di Vizio: «Madame, je vous parle de l'extérieur, sur quel fondement ? Avez-vous une étude qui me dise que le masque à l'extérieur a une utilité là où l'autorité sanitaire nous dit le contraire ?» Anne Genetet: «Alors moi je vais vous donner un argument très simple. Un argument très simple c'est que, moi, quand on a commencé à dire qu'il fallait rendre le masque obligatoire à l'intérieur, j'ai dit OK, mais moi, vous m'embêtez avec votre truc, je ne vais pas le mettre, l'enlever, le mettre, l'enlever, je le mets en sortant de chez moi, comme ça, je n'en entends plus parler.» Fabrice Di Vizio: «C'est une blague là ?»

«Le problème de ce pays, c'est que l'épidémie, elle est gérée comme ça: avec des exemples, pardon, mais à la con»

Anne Genetet: «De fait, je le mets tout le temps également en extérieur.» Fabrice Di Vizio: «Mais, Madame, vous vous rendez bien compte que ce n'est pas un argument ça ? Rassurez-moi, vous vous rendez compte que ce n'est pas un argument ?» Anne Genetet: «Je vais vous donner un exemple, au Japon, c'est ce qu'ils ont dit. Vous connaissez la situation du Japon j'imagine ? Vous connaissez la situation de la Corée ? Ce sont des personnes à qui on a donné des indications, qui les ont respectées et cela a fonctionné. Chez nous, il faut être un peu plus coercitif.» Fabrice Di Vizio: «Non, non, non, Madame, ce n'est pas un problème d'exemple. Madame, la mesure... Madame... C'est impossible ! Cette épidémie est gérée comme cela, c'est ça le problème. Madame, l'épidémie dans ce pays, le problème de ce pays, c'est que l'épidémie, elle est gérée comme ça : avec des exemples, pardon, mais à la con au demeurant. Je veux dire le problème, il est exactement là. Vous n'avez aucun fondement.»



À découvrir aussi...

Partager cette page